Juste pour Lire !

Voilà, donc aujourd'hui je fais mon challenge Juste pour Lire (9h sans thème imposé), j'ai donc préparé une petite pile de bouquins (plus que ce que je vais lire certainement, mais c'est pour avoir le choix !)


Alors je résume :




  • Red Dragon (Thomas Harris) - 202 p./480 --> 311/480
  • Les Cathédrales du Vide (Henri Loevenbruck) - 18 p. / 411 --> 37/411
  • Walking Dead, tome 11 : Les Chasseurs (Robert Kirkman) - 0 p./137 --> terminé
  • Insecte (Claire Castillon) - 0 p./161 --> terminé
  • Daisy Miller (Henry James) - 0 p./106 --> terminé
  • Pacush Blues : Premières Mesures (Ptiluc) - 0 p./64 --> terminé
  • Pacush Blues : Second Souffle (Ptiluc) - 0 p./61 --> terminé
  • Bonjour Tristesse ( Françoise Sagan) - 0 p./153 --> terminé
  • The Graveyard Book (Neil Gaiman) - 0 p./304 --> 135/304



A part les livres déjà en cours de lecture, j'ai choisi beaucoup de livres courts, un recueil de nouvelles et des BD pour me permettre de changer d'univers, de style et d'auteur assez régulièrement.




Pour commencer, je m'installe dans le salon, dans un genre de fauteuil très confortable mais dont il est quasi-impossible de se relever sans des abdos en béton (malheureusement, ce n'est pas mon cas mais heureusement, je suis toute seule aujourd'hui !), face au jardin, en espérant que quelques rayons de soleil viennent me réchauffer !

Je commence à 13h30, ce qui devrait me faire finir vers 23h si je m'arrête une demie-heure pour manger. Je reviendrais faire des mises à jour tout au long de la journée !

~

15h : J'ai commencé par Red Dragon, après une heure et demie de lecture j'en suis à la page 311, ce qui me fait 109 pages de lues. Je garde les 150 dernières pages pour la semaine prochaine, vu que c'est le Book Club de novembre sur Livraddict, je ne veux pas le finir trop tôt et oublier les détails. Le soleil est arrivé, je suis donc bien réchauffée, j'ai même coupé le chauffage ! Je passe maintenant à Daisy Miller.

~

18h30 : J'ai pris une pause d'une heure vers 16h pour manger et m'occuper de donner à manger aux chats et au lapin, donc si je veux vraiment faire 9h de lecture, la fin du challenge sonnera à 23h30 (si jamais j'ai trop de mal, j'arrêterais à 22h30 quand même, en comptant mon heure de déjeuner comme heure de lecture). J'ai donc fini Daisy Miller (106 pages), Pacush Blues : Premières Mesures (64 pages) et Insecte (161 pages). A 18h30, après 4h de lecture j'en suis à 440 pages tout rond !

~

21h30: Après le déménagement dans ma chambre, au chaud avec le chat et un petit goûter, je me suis installée pour lire Walking Dead, tome 11 : Les Chasseurs (137 pages), Bonjour Tristesse (153 pages), que j'ai beaucoup apprécié, et Pacush Blues : Second Souffle (61 pages), ce qui m'amène donc à un total de 791 pages pour l'instant. Me voilà repartie pour les deux dernières heures de lecture !

~

23h30 : Et voilà, mes 9h de lecture sont finies, j'ai commencé The Graveyard Book et j'en suis presque à la moitié, c'est 135 pages de plus pour moi. Je n'ai pratiquement pas touché Les Cathédrales du Vide (19 pages), mais je savais bien que j'avais prévu plus de livres qu'il ne m'était possible de lire ! Je peux fièrement dire que pendant cette session de Juste pour Lire j'ai englouti 945 pages. Je suis plutôt contente et si j'ai l'occasion de refaire une session de 9h, j'essaierais peut-être de dépasser les 1000.


Maintenant il n'y a plus qu'à rédiger les chroniques !


Merci encore à Mycoton pour l'organisation ^^

Accros du Roc (Les Annales du Disque-Monde, tome 16)

Je retrouve (avec plaisir) Terry Pratchett et ses Annales du Disque-Monde après plus de 2 ans de pause. Quand on se retrouve à lire une série si longue, il y a forcément un moment où on a envie de changer un peu de style (en tout cas, moi j'avais eu du mal passé le 12ème tome...). J'avais commencé Accros du Roc il y a fort longtemps et j'avais abandonné au bout d'environ 150 pages. N'en ayant plus aucun souvenir, j'ai recommencé à zéro.

Dans ce 16ème tome on retrouve des personnages bien connus du lecteur assidu de Pratchett (La Mort, Planteur J'Me-Tranche-La-Gorge, l'archichancelier Ridculle et bien d'autres) et on en découvre des nouveaux.

L'histoire suit la création du Groupe de Roc, mené par Kresken Kelenn aka Buddy (Holly, traduction de son nom de famille) et une guitare mystérieuse et magique trouvée dans une boutique non moins mystérieuse et magique.

En parallèle, on rencontre pour la première fois Suzanne, la fille d'Ysabell et Mort (cf. Mortimer), qui, malgré son improbable capacité à être tellement discrète qu'on ne la voit pas, suit une scolarité à peu près normale dans un pensionnat de Quirm. Mais La Mort, prise d'une crise philosophique, disparaît soudainement (pour en fait s'engager dans la Légion Klatchienne) et Suzanne se retrouve obligée de la remplacer, assistée par La Mort aux Rats.

Et un soir où Suzanne est supposée "tuer" Kresken/Buddy, elle sera témoin d'un phénomène tout à fait bizarre : dans le sablier de la vie de Buddy, au moment où le dernier grain de l'avenir tombe dans ceux du passé, quelque chose d'autre continue à couler... Quelque chose de brillant et de rythmique... des grains de musique de rocs.

Le Disque-Monde, soutenu par quatre éléphant
eux-mêmes juchés sur la grande A'Tuin.

Comme d'habitude, les allusions et jeux de mots sont légion, Patrick Couton (le traducteur) a encore fait un travail tout à fait remarquable (c'est pas pour rien qu'il a obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire en 1998 !). C'est avec un plaisir non dissimulé qu'on voit les mages devenir des adolescents rebelles qui peignent leur chambre en noir, font clouter leurs robes "Né dans les runes" et se mettent à porter des pantalons.

Cependant il manque quelque chose à ce tome, l'accroche est difficile (pourtant j'étais plus qu'enthousiaste) et je ne me suis attachée à aucun des personnages (sauf peut-être, ironiquement, à La Mort). Les deux histoires parallèles s'entrecoupent bizarrement et je n'ai pas retrouvé la fluidité de la narration de Pratchett (je les lis généralement d'une traite tellement je suis à fond, mais là on était loin du compte).

Je n'en tiens cependant pas rigueur à l'auteur, les personnages des Annales sont tellement différents qu'il y a forcément des tomes qui vont moins me plaire, et je suis déjà prête à entamer le 17ème !


Combien de cupcakes ?

Chroniques d'une Prof qui en Saigne

Princesse Soso (j'ose espérer que ses élèves l'appellent autrement) est prof d'anglais dans un collège perdu au fin fond de la campagne. Elle raconte ses mésaventures sur son blog depuis quelques temps déjà, et laissez-moi vous dire que pour toute personne de moins de 35 ans travaillant dans un collège, ce blog c'est un peu comme... comme si Princesse Soso était dans ton cerveau et retranscrivait tes moindres pensées dans ses billets. Oui, à ce point-là.

"Mais c'est impossible!" me direz-vous, "Au collège les élèves ne sont pas si horribles que ça.". Et bien SI.
Attention, je ne suis pas prof, je n'ai donc pas exactement le même point de vue, mais mon Dieu que c'est bon de se rendre compte que se moquer des classes de SEGPA quand ils sont vraiment trop chiants ça fait du bien à d'autres personnes que moi. Ça fait du bien à Princesse Soso et ses amis aussi. Et tant mieux.

Vous comprendrez bien que faire un résumé d'un livre tiré d'un blog, c'est pas facile, alors bah... je le ferais pas. Chroniques d'une prof qui en saigne est construit comme un journal pas-très-intime (mais avec des bonnes grosses méchancetés à l'intérieur, comme un Kinder mais en mieux si vous voyez ce que je veux dire), très certainement parce que pour fusionner des dizaines de billets en un seul bouquin, c'est le format qui rend le mieux au final.

Princesse Soso aime Sephora, les sixièmes trognons qui lui offrent des autocollants Hello Kitty, Super Nanny, se mordre la main pour s'empêcher de rire et par-dessus tout, elle aime Pierre Bénichou.
Princesse Soso n'aime pas Paquita, la SEGPA qui a 40 piercings et 6 tatouages, les parents démissionnaires, se demander si un élève n'a pas un couteau dans son sac rangé à côté de sa bouteille de Malibu et se rendre compte que des élèves ne savent quasiment pas lire.

On mélange un bon coup, on ajoute beaucoup d'humour et pas mal de méchancetés, des idées bien arrêtées sur le système éducatif dans son état actuel et on se retrouve avec un livre qui se dévore en quelques heures. Pour moi la motivation principale c'était le "Encore un chapitre, j'veux voir jusqu'où son collège ressemble au mien", mais pour les gens hors Éducation Nationale, je suppose que ça sera "Naaaaaaaaan ! J'y crois pas ! C'est pas possible !".

"Monsieur Chatel, écoutez Princesse Soso,
sinon gare à vous !"
Le seul écueil rencontré par Princesse Soso, c'est la répétition. Bon, d'accord, c'est peut-être parce que j'ai lu le livre d'une traite. Mais les "choupis" j'ai l'impression d'en avoir lu 2584 et pareil pour certaines expressions qu'elle affectionne beaucoup (le "pansement sur une jambe de bois" par exemple).
Il y a peut-être une certaine redondance dans ses idées, mais vu que je suis totalement d'accord avec elle (à part sur le vouvoiement), je me dis que ça peut pas faire de mal, les gens s'en rappelleront mieux, et qui sait, peut-être que notre cher et tendre Ministre de l'Éducation lira, retiendra et appliquera quelques-unes de ces idées logiques et sensées qui n'ont jamais réussi à monter jusqu'à lui...
En dehors de ses considérations sur l'Éducation (avec un grand É), ce qui est génial dans ce livre c'est qu'il est bourré d'anecdotes tordantes racontées avec humour et dérision (les rencontres parents-profs c'est ce que j'ai préfèré), et même si on a un peu envie de mourir ("Des parents comme ça existent vraiment ?"), c'est en se marrant franchement qu'on continue.

J'ai donc adoré Chroniques d'une prof qui en saigne, je suis déjà en train de chercher à qui je pourrais l'offrir à Noël ("Tiens, toi qui dis tout le temps que c'est cool et relax de bosser avec des collégiens, lis-moi ça !") et il y a même des moments pendant lesquels j'ai été totalement incapable de retenir des éclats de rire sonores.

Combien de cupcakes ?


et même... roulement de tambour...
LE CUPCAKE COUP DE COEUR !




Merci encore aux éditions Michel Lafon et à BoB pour ce partenariat !





The Witches (Sacrées Sorcières) - Livre/Film

 Le livre


Sacrées Sorcières, de Roald Dahl, est un des livres de mon enfance qui m'a le plus marquée. J'ai dû le lire au moins 7 ou 8 fois, je l'emmenais partout avec moi et ça se voyait. Même si j'ai toujours été très soigneuse avec mes livres, mon défaut majeur c'est que j'adore lire dans le bain. Et j'adorais déjà quand j'avais 10 ans. Mon édition de Sacrées Sorcières avait donc fait un plongeon malheureux, mais ce n'est pas pour ça que je le lisais moins !

Il était donc plus que temps que je rachète un exemplaire, j'en ai donc profité pour l'acheter en anglais étant donné que Roald Dahl en VO ça se lit facilement, vite et que c'est un vrai plaisir.


L'histoire ne se démodera jamais : les sorcières existent, elles ont des griffes à la place des ongles, elles sont chauves, portent tout le temps une perruque et ont des démangeaisons du scalp, elles n'ont pas d'orteils, leurs narines sont ondulées, leur bave bleue myrtille et on peut voir le feu et la glace danser au fond de leurs pupilles... Et plus que tout, elles détestent les enfants et leur odeur de caca frais et font donc tout pour les exterminer.
Le narrateur, dont on n'apprendra jamais le nom, est un petit garçon de 9 ans qui vit avec sa grand-mère depuis le décès de ses parents. Sa grand-mère, très au fait de toutes ces choses sur les sorcières, connaît plein d'histoires sur des enfants disparus mystérieusement ou transformés en toutes sortes de choses.
Pendant leurs vacances au bord de la mer, le petit garçon se retrouve coincé dans une salle de conférence où les sorcières tiennent leur congrès annuel... Et il ne va pas s'en sortir indemne !
L'écriture de Roald Dahl est un délice : vive, espiègle et colorée, et les dessins de Quentin Blake orientent la pensée du lecteur mais laissent une grande part à l'imagination (et quand on lit Sacrées Sorcières, on ne peut généralement pas s'empêcher de visualiser chaque scène tellement elles sont marquantes.).

Illustrations de Quentin Blake
Les personnages sont originaux, caricaturaux mais attachants, l'histoire est courte mais bien pensée, il n'y a ni temps mort ni longueur. Comme d'habitude, Roald Dahl ne s'encombre pas de considérations morales trop restrictives, mais ça reste toujours bon enfant (si vous lisez ou faites lire l'histoire à votre bambin, attendez-vous à devoir batailler pour lui faire prendre un bain après coup !). Le personnage de la grand-mère norvégienne qui fume des gros cigares à la chaîne est tout simplement génial, émouvant et adorable. ("It doesn't matter who you are or what you look like so long as somebody loves you.")

Combien de cupcakes ?


Ce livre fait partie du Challenge Jeunesse, ce qui m'amène à 6/20.


Le film

Film de Nicolas Roeg
Concernant le film, je n'en avais tout bonnement aucun souvenir même si je sais que je l'ai vu une fois quand je devais avoir 8 ou 9 ans. Se procurer le DVD n'est pas une mince affaire. Il n'est tout simplement jamais sorti en français (une VHS devait exister cependant) et la version anglaise n'a que des sous-titres pour malentendants de disponibles (ce qui me suffit mais qui peut en rebuter beaucoup). Quand les premiers crédits s'affichent sur mon écran, je réalise qu'un DVD aussi peut distribué n'a fait l'objet d'aucune restauration et qu'en gros j'aurais droit à un simple changement de support, pas de bonus ou d'image de meilleure qualité.
Le film datant de 1990, je me prépare mentalement à voir quelque chose qui a mal vieilli, avec des effets spéciaux à la noix. Et là, je suis agréablement surprise. Bien sûr ce n'est pas aussi bluffant que ce qu'on pourrait faire de nos jours, mais j'ai à peine senti les 20 ans (et oui !) du film.

Anjelica Huston dans le rôle de la Grandissime Sorcière est magnifique (en même temps, 20 ans de moins, ça sert...) , ou horrible, c'est selon le moment, et c'est un plaisir de retrouver Rowan Atkinson dans le rôle du manager de l'hôtel.



Je l'ai regardé juste après avoir fini le livre, et j'ai été surprise du nombre de répliques que l'on retrouve inchangées dans le film (sans que ça fasse coincé ou forcé). Il y a juste deux choses qui ont été modifiées : au moment où les sorcières se rendent compte que Luke (il a un nom dans le film) est dans la salle de conférence, elles iront le chasser jusque sur la plage et dans sa chambre (ça fait d'ailleurs un peu peur étant donné qu'on a l'impression que personne n'est en mesure de l'aider) alors que dans le livre il est capturé directement dans la salle. La deuxième grosse modification c'est la fin, j'ai trouvé ça dommage, mais ça reste un film pour enfant, je suppose qu'ils avaient besoin d'une jolie fin.

Combien de cupcakes ?

(mais il faut garder à l'esprit que ça a été tourné en 1990)

Fablehaven, tome 1 : Le Sanctuaire Secret

Au vu des nombreuses critiques qui peuplent la blogosphère, je vais essayer de ne pas trop m'étendre vu que vous avez certainement déjà lu plusieurs billets sur Fablehaven de Brandon Mull.

Seth et Kendra sont frères et soeurs et pendant que leurs parents partent en croisière ils se retrouvent "forcés" d'aller passer deux semaines chez des grands-parents qu'ils ne connaissent que très peu. La maison est immense, le jardin magnifique et la forêt qui entoure la maison, interdite.

Seth, étant le casse-cou de service, se sent donc obligé d'aller faire un tour en forêt pendant que Kendra cherche à résoudre une énigme que son grand-père lui a donnée. De fil en aiguille ils apprennent que la maison est située dans Fablehaven, une réserve protégée où vivent des centaines de créatures mystiques, bonnes ou mauvaises (et certaines entre les deux).

Pour ajouter un peu de piquant à tout ça, un démon est sur le point d'être relâché et on entend souvent parler d'une société secrète qui essaie de renverser les réserves mystiques dans le monde entier.

Brandon Mull écrit simplement (un peu trop peut-être) et se lit vite, très vite. Même si le déroulement de l'intrigue est prévisible, les détails apportés à l'histoire sont savoureux. Les apparitions de créatures sont nombreuses, et les descriptions étant toujours bien écrites, c'est à chaque fois un petit plaisir. Les deux personnages principaux sont très clichés, et les personnages secondaires (le grand-père, Lena, Maddox, Muriel) sont beaucoup plus intéressants à mes yeux.

Fablehaven est, selon moi, un roman Jeunesse très agréable à lire mais auquel manque cette dimension adulte qu'ont les livres de Philip Pullman ou J.K.Rowling. J'ai cependant passé un très bon moment en compagnie des personnages même si le dénouement du livre m'a paru un peu faiblard (un peu comme quand il suffit de de sauter deux fois sur le big boss pour gagner dans un jeu vidéo...). Ayant apprécié l'histoire, je commanderais très certainement la suite d'ici peu.

Combien de cupcakes ?


Ce livre fait partie du Challenge Jeunesse, ce qui m'amène à 5/20.

The Heroin Diaries : a year in the life of a shattered rock star



Je voulais commencer avec un truc qui sorte un peu de l'ordinaire, je crois que la photo parle d'elle-même. Non, ce n'est pas des fans de Tokyo Hotel qui ont été un peu trop loin avec le fond de teint et les habits cloutés. Ce groupe, c'est Mötley Crüe. Je vous invite à aller faire un tour ici si vous ne les connaissez pas, mais juste pour vous mettre dans le bain :

"Sexe, drogues, rock'n'roll… une formule explosive maintes fois entendue par le passé mais devenue une évidence au cours des années 1980 quand Mötley Crüe en fait une devise et une hygiène de vie le temps d'un début de carrière placé sous le signe des excès en tout genre. A la fois glam et dangereux, le groupe de Los Angeles pose les bases d'un hard rock grimé allant plus loin que celui de ses pairs et lance de manière définitive ce que certains appelleront le hair metal. " (traduction littérale : le métal cheveux, là tout de suite la photo prend tout son sens).


Avant la sortie de The Heroin Diaries (de Nikki Sixx, le bassiste et plus grand addict du groupe), il y a eu The Dirt, une autobiographie commune qui est devenue un best-seller (certainement grâce à sa brutale honnêteté et son côté très violent) et qui sera adapté au cinéma en 2011.

Ici, c'est une toute autre histoire. On met de côté les souvenirs et on se base sur quelque chose de beaucoup plus brut : le journal intime de Nikki, écrit entre décembre 86 et décembre 87, durant l'année où son amour de la drogue l'a poussé au pire, conduit dans la folie et même jusqu'à la mort (en décembre 87, Nikki est mort cliniquement pendant plusieurs minutes après une overdose, son coeur sera redémarré par une piqûre d'adrénaline).

Durant cette année d'horreur, Nikki est obligé de tenir un journal, pour plusieurs raisons :

  1. Il se drogue tellement que c'est le seul moyen pour lui de savoir ce qu'il a fait la veille ou l'avant-veille.
  2. Malgré le succès, Nikki est désespérément seul et n'a personne à qui parler.
  3. Il sait qu'il sombre dans la folie et pense pouvoir gérer ça à travers son journal.
Chaque mois a un chapitre, chaque chapitre a plusieurs entrées, dans lesquelles sont précisées la date et le lieu (deux tournées en un an, donc beaucoup de villes différentes, de filles différentes, de dealer différents...). Et après certaines entrées, il y a des inserts qui ont été écrits au moment de la mise en page du livre. Ces paragraphes sont ce qui donne toute sa profondeur au livre. En effet, il y a des interventions de Nikki (forcément), mais également de Vince Neil, Tommy Lee, Mick Mars (les autres membres du groupe), des managers, de sa petite amie tout aussi droguée et folle que lui (elle se faisait appeler Vanity à l'époque mais a repris son nom depuis qu'elle est devenu pasteur évangéliste), et des gens qui faisaient partie de son entourage proche à ce moment de sa vie.

Pouvoir lire le journal intime d'une rock-star des années 80, qui vit à fond le motto "Sex, Drugs & Rock'n'Roll", c'est pas aussi marrant que ce qu'on pouvait s'imaginer. On se rend vite compte de la détresse dans laquelle Nikki se trouve et on est très vite horrifié par sa vie quotidienne. Nikki, dans son manoir immense de Van Nuys, s'enferme dans un placard la plupart du temps, se shoote et fait ensuite des crises de paranoïa pendant lesquelles il est persuadé que des "créatures" veulent l'attaquer. Il ira jusqu'à faire condamner toutes les fenêtres et sera plusieurs fois arrêté pour avoir tiré sur des employés de l'entreprise de surveillance chargés de la sécurité de sa maison (persuadé qu'ils lui voulaient du mal).
On descend aux enfers avec Nikki, et on vit les quelques bonnes journées avec l'espoir qu'il arrivera à sortir de ce cercle vicieux, puis au bout d'un moment, on espère juste qu'il ne va pas mourir.


Le livre en lui-même est très beau. 413 pages de papier glacé, le journal tapé comme sur une machine à écrire, agrémenté de photos de la collection personnelle de Nikki (beaucoup de filles donc, dont le visage est toujours caché), de dessins, de listes et de lyrics (utilisées ou non par le groupe) écrites à l'époque. Bien sûr, si vous lisez ça dans le métro, les gens vous regarderont un peu bizarrement, les nombreuses "tâches de sang" et dessins de seringues n'étant pas des plus joyeux.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré, parce que c'est un livre honnête, dur mais réel. Si vous êtes intéressé, je ne saurais que vous conseiller de lire The Dirt avant, qui est sorti en France chez les éditions Camion Blanc, mais qui vous coûtera 3 fois moins cher (sans exagérer) en anglais.

Combien de cupcakes ?
(quoiqu'ici j'aurais pu remplacer les cupcakes par des guitares ou des têtes de mort)




The Time Traveler's Wife (Le Temps n'est Rien) - Livre/Film

Quand un film adapté d'un livre sort sur nos écrans, j'essaie toujours de lire le livre en premier, pour voir si les scénaristes (qui sont parfois accompagnés des auteurs du bouquin, comme ici) ont réussi à faire une bonne adaptation. Malgré les critiques de base qu'un spectateur ayant lu l'oeuvre originale pourra toujours avancer (il manque plein de choses, ça passe trop vite, les personnages ont été modifiés), il faut se rappeler que l'on aura rarement la chance d'avoir un copié/collé d'un livre à l'écran, tout simplement parce qu'un film de 10h n'attirerait pas beaucoup de spectateurs.
C'est avec cette problématique à l'esprit que je vais essayer de vous dire ce que j'ai pensé et du livre et du film...

Le livre

Commençons donc par le livre. En anglais c'est The Time Traveler's Wife, en français c'est Le Temps N'est Rien ou bien De Toute Eternité.


L'histoire est simple et compliquée à la fois. Henry voyage dans le temps depuis son plus jeune âge et se retrouve généralement à des endroits de son passé qui sont importants pour lui (et des fois il se retrouve dans des endroits improbables comme un parking souterrain ou au milieu d'un champ en pleine campagne). Claire, elle, voit Henry pour la première fois dans une clairière alors qu'elle est en train de jouer. A ce moment-là, Claire a 6 ans et Henry, qui vient du futur, en a 36. Durant toute son enfance et son adolescence, Claire va recevoir des visites d'Henry a des âges différents, allant de 29 à 43 ans. Et durant ces visites, Henry lui explique son "anomalie", certaines choses du futur, etc... Ce qui fait que quand Henry a 28 ans et rencontre Claire pour la première fois, elle, elle le retrouve après 2 ans d'absence et 14 ans de rencontres...

Oui, c'est un peu tordu, mais étant donné que l'auteur a la gentillesse de commencer tout ses segments par la date, puis l'âge des deux protagonistes, on comprend assez rapidement.

Ce livre je l'ai acheté quand le film était sur le point de sortir, je l'ai commencé dès sa réception et... je l'ai laissé traîner pendant presque un an. Pas qu'il soit dur à lire ou quoi que ce soit, mais je n'arrivais pas à être accrochée alors je me disais toujours "Ah tiens j'vais continuer The Time Traveler's Wife... Ah oui mais j'ai ça à lire, ça a l'air mieux". Et au final, il est resté dans ma pile en cours pendant de nombreux mois.
La semaine dernière je me suis dit "Bon, allez, j'y vais, j'le reprends et j'le lâche plus !". Et c'est ce qui s'est passé.

Je me suis attachée aux personnages, aux intrigues secondaires, et j'ai beaucoup aimé la tournure que prend le livre passé le premier tiers. Cependant, beaucoup de longueurs sur des sujets un peu niais m'ont irritée pendant mes heures de lecture. Oui, on a compris dès le début, ils sont faits l'un pour l'autre et ça va pas être facile, mais des fois ça tombe un peu dans le misérabilisme...

Ce que j'ai apprécié le plus, c'est l'histoire de base, l'intelligence de l'auteur qui réussit à me faire dire "Oula ! Mais comment c'est possible si Henry a... Ah non c'est bon, elle a raison." (Vous allez me dire, elle a forcément raison, je pense qu'elle a passé du temps sur sa trame chronologique la pauvre !) et la délicatesse avec laquelle les caractères des personnages ont été pensés.
Et puis, pour changer des romans totalement à l'eau de rose, dans celui-ci on ne se gêne pas pour aborder des sujets comme l'alcoolisme, l'addiction au sexe, le suicide, et tout un tas d'autres trucs super joyeux !

Combien de cupcakes ?



Le film

Intéressons-nous maintenant au film (qui s'appelle, en français, Hors du Temps).

Vu que j'avais (enfin) terminé le livre, le film, que j'avais depuis plusieurs mois (vive les dvd achetés en Angleterre ^^), ne demandait qu'à être regardé, donc je me suis donné quelques heures de battement pour bien assimiler le livre, et hop ! direction la télé pour comparer avec le film.
Je ne vais pas vous re-raconter l'histoire, c'est exactement la même. Enfin exactement... ça reste à voir.

En effet, au-delà des problèmes "classiques" que l'on rencontre dans les adaptations cinéma (genre faire passer 30 ans en 2h, c'était pas une réussite totale), j'ai été choquée par la "censure" qu'il y avait dans le développement du scénario.
L'alcoolisme du héros ? Disparu.
Le sexe perpétuel  (il a l'excuse que ça le retient dans le présent) ? Disparu.
Ingrid et ses problèmes ? Disparus.
La description crue de certains problèmes médicaux auxquels sont confrontés Claire et Henry ? Disparue.
La relation bizarre qu'ont Claire et Gomez ? Disparue.
Le fait que la mère de Claire soit maniaco-dépressive ? Disparu.

Et si on enlève tout ça, il reste quoi ? Bah un drame romantique tout bête. L'un des trucs que j'avais le plus hâte de voir à l'image c'était les cheveux de Claire. En effet, ils sont décrits à maintes reprises dans le livre et sont souvent discutés. Par exemple à son mariage, on passe deux pages sur le fait que Claire demande une coiffure précise tirée d'un tableau qu'elle affectionne tout particulièrement, ce qui ne plaît pas du tout à sa mère. Et là, rien. C'est un détail, mais bon...

Et comble du comble : ils ont changé la fin !! (Je vous entends déjà dire "Bouuuh ! Nuuul !" et vous avez raison.). On passe donc d'une fin incroyable et qui donne tout son sens au livre à une fin de... vous l'avez deviné, une fin de comédie romantique. C'est bien dommage. J'ai été d'autant plus surprise de constater que l'auteure avait participé à l'écriture du scénario (dans quelle mesure, là est la question.). Au final, j'ai pas dormi, mais c'était peut-être tout simplement parce qu'on était en plein milieu de l'après-midi.

Combien de cupcakes ?

(ça fait pas grand-chose à manger)


Juste pour (beaucoup) lire

Etant donné que j'ai raté le RAT et que ça avait tout de même l'air bien marrant, j'ai été ravie de découvrir le challenge Juste pour Lire de Mycoton.
En résumé, on choisit une durée (3h, 6h, 9h, 12h ou plus), un type de challenge (Classique, Fantasy ou Libre et un jour entre le 30 octobre et le 14 novembre pour lire non-stop pendant le nombre d'heures choisis.

Je me suis donc inscrite pour 9h en Libre, en espérant que ça fasse descendre ma PAL (vu que je passe mon temps sur le net dernièrement elle ne fait qu'augmenter -_-). Je pense commencer dès le week-end du 30, comme ça si je réussis j'en profiterais pour un faire un autre avant le 14 novembre. Je ferais bien sûr un billet "live" pour vous tenir au courant de l'évolution !

Les inscriptions sont ouvertes ici !

La Brigade Chimérique - Tomes I, II, III et IV

Les 4 premiers tomes de La Brigade Chimérique se sont retrouvés sur ma table de nuit parce que, n'étant pas chez moi, je n'avais plus rien à lire. J'en avais entendu parler comme d'un "comic-book à la française", donc je me suis dit que ça pouvait être sympathique.

 L'histoire est située à l'entre-deux guerres, et (re)donne vie aux nombreux super héros qui faisaient le bonheur des feuilletonistes de l'époque. Oui, parce que des supers héros français ou européens, il y en avait tout un tas avant la Seconde Guerre Mondiale, et qui étaient aussi populaires que Superman aux États-Unis. Sauf qu'entre-temps, les allemands sont passés par là, mais surtout l'époque de la collaboration. Et donc, après coup, il est difficile de redonner vie à des super-héros français qui auraient fermé les yeux sur la déportation (par exemple).

Nous retrouvons donc le Nyctalope, Passe-Muraille, l'homme-élastique, Palmyre, l'Accélérateur mais également le Dr. Mabuse et même Irène Joliot-Curie dans un Paris où les mutants sont monnaie courante (à cause des armes à rayon X et des gaz utilisés pendant la guerre 14-18).


Mais ces héros ont des considérations bien trop humaines, et Irène aimerait bien savoir ce qu'il est advenu de La Brigade Chimérique, réputée pour avoir accompagnée sa mère (infirmière) dans les tranchées. Tout ça sur fond de voyages en URSS (où Nous Autres est maître) et à Métropolis, la ville nazie du méchant Dr. Mabuse, et vous avez la trame principale de l'histoire.

J'ai lu les 4 tomes à la suite, et arrivée au milieu du second, j'ai presque abandonné. Je trouvais ça trop touffu, et j'étais consciente de la présence d'énormément de références que je suis loin de maîtriser (mais toutes expliquées ici), mais pour la qualité des dessins et de la colorisation (énormément de tons sépias qui retranscrivent bien l'époque) je me suis forcée et j'ai eu raison. À partir du 3ème tome, j'étais totalement embarquée, happée par la richesse de l'intrigue et subjuguée par la Brigade Chimérique (surtout par Matricia et Le Soldat Inconnu). L'histoire est peut-être un peu brouillonne de temps à autres mais j'imagine que c'est pour mieux la laisser se développer dans les tomes suivants. Ce qui me chiffonne un peu c'est l'énième référence aux nazis (enfin vu l'époque ça aurait été dur de passer à côté), qui sont grossièrement associés aux grands méchants de la série (quelle originalité !). Cependant mes impressions d'après-lecture sont plutôt bonnes. Je ne voudrais pas trop en dévoiler, mais Mr. Steele me rappelle fortement un autre héros de BD, et le développement physique du Dr. Severac m'intrigue de plus en plus... 
Je conseille, cependant il ne faut pas s'attendre aux couleurs vives et à la débauche de super-pouvoirs des comics US. Le style "rétro / collage photo" est très sympa à lire.

Combien de cupcakes ?


La Brigade Chimérique


  • Scénario de Serge Lehman & Fabrice Colin
  • Dessins de Stéphane Gess
  • Couleurs de Céline Bessoneau

  • Éditions L'Atalante, Collection Flambant 9 (environ 11€ le tome)

Baby-Challenge Jeunesse 2011

Bon, pour 2011, je ne pourrais jamais m'engager sur un challenge du genre de celui-ci, mais heureusement, les baby-challenges sont là pour les p'tites natures comme moi !
On commence donc par un truc facile, le baby-challenge Jeunesse. Pourquoi ? Parce que 1) j'adore la littérature jeunesse 2) les bouquins sont soit plus courts, soit plus faciles à lire que des livres "pour adultes", donc j'suis quasi-sûre de pas me louper sur ce coup-là...


Ça sera donc 20 titres à lire avant le 31 décembre 2011. J'en ai déjà lu beaucoup, mais pour corser un peu la chose, je vais en relire certains en VO (oui, j'suis total badass... ou pas).
Petite légende donc : barré pour ceux que j'ai déjà lus et que je ne relirais pas, bleu pour ceux que j'ai déjà lus mais que je relirais, vert pour ceux que je ne connais pas mais que je compte lire.


1 - Le Pacte des Marchombres, tome 1 : Ellana de Pierre Bottero
2 - Fablehaven, tome 1 : Le Sanctuaire Secret de Brandon Mull (VO) fini le 23.10.10 (avis ici)
3 - A la croisée des mondes, tome 1 : Les Royaumes du Nord de Philip Pullman (VO)
4 - La potion magique de Georges Bouillon de Roald Dahl (VO) fini le 24.01.11 (avis ici)
5 - Deux cierges pour le diable de Laura Gallego Garcia
6 - Les Mondes d'Ewilan, tome 1 : La forêt des captifs de Pierre Bottero
7 - Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J.K. Rowling
8 - Journal d'un chat assassin de Anne Fine
9 - Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du Rossignol de Lian Hearn
10 - Sacrées sorcières de Roald Dahl (VO) fini le 25.10.10 (avis ici)
11 - La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre de Pierre Bottero fini le 24.12.10 (avis ici)
12 - Artemis Fowl, tome 1 de Eoin Colfer
13 - La sorcière de la rue Mouffetard, et autres contes de la rue Broca de Pierre Gripari
14 - Entre chiens et loups, tome 1 de Malorie Blackman
15 - Le Bon Gros Géant de Roald Dahl
16 - Le Passeur de Lois Lowry
17 - Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl
18 - Les yeux du dragon de Stephen King (VO)
19 - Peter Pan de James Matthew Barrie (VO)
20 - Le Livre des Étoiles, tome 1 de Erik L'Homme

8/20

On verra si j'arrive à tenir mes engagements ! Je n'ai choisi qu'un seul Pierre Bottero parce que je préfère lire dans l'ordre, donc si jamais j'arrive à lire les tomes qui se situent entre, tant mieux mais j'ai des doutes... Je me doute bien que je n'arriverais pas à l'or, mais le bronze, ça serait pas mal !

Waking Sleeping Beauty

Waking Sleeping Beauty est un Disney, cependant ne vous y trompez pas, ce n'est pas la suite de La Belle au Bois Dormant, non non non.


"The Sleeping Beauty", en 1984 (date à laquelle commence ce documentaire), c'est le surnom du département animation des studios Disney. En effet, les dernières productions des studios sont loin d'avoir été à la hauteur des longs-métrages de légende que tout le monde connaît, et même si beaucoup savent que le talent est toujours présent chez les animateurs, on aimerait bien le réveiller...
Walt lui-même, avant sa mort en 1966, s'était peu à peu désintéressé de l'animation pour se lancer dans les films live comme Mary Poppins, se concentrer sur le parc Disneyland en Californie et le développement de Walt Disney World en Floride. 


Durant les années qui suivent, la crise économique se fait ressentir jusque dans les studios : les budgets sont serrés, et ça se voit... Robin des Bois est un copié-collé de scènes célèbres de Blanche-Neige ou du Livre de la Jungle,  Peter et Elliot le Dragon est un flop qui sera raccourci un peu plus à chaque sortie, Taram et le Chaudron Magique est trop sombre, trop effrayant et ne rencontrera pas son public...


Waking Sleeping Beauty commence pendant le développement de Taram. A travers des images d'archives, des interviews et des storyboards, Don Hahn nous fait revivre cette époque.

Le déménagement des animateurs depuis leur légendaire studio jusqu'à des préfabriqués de banlieue, ce stagiaire du nom de Tim Burton qui fait le rigolo dans les bureaux, l'arrivée de Michael Eisner au poste de directeur général, la tristesse de Roy Disney qui ne trouve toujours sa place dans l'entreprise qui porte son nom, les luttes de pouvoir au sommet... toutes ces choses, associées les unes aux autres, seront la base même du renouveau de l'animation Disney.
Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ?, Oliver & Compagnie, La Petite Sirène, La Belle et la Bête, Aladdin, L'Etrange Noël de M. Jack, Le Roi Lion... Tout ces longs-métrages sont sortis entre 1988 et 1994, c'est la période la plus faste chez Disney Animation.


Bien sûr, si vous n'êtes pas un grand fan de Disney, vous n'avez pas la moindre idée de qui je parle, et ce documentaire, bien qu'enrichissant et étrangement objectif (personne n'est épargné, les dirigeants Disney sont loin d'incarner les idéaux de leurs dessins-animés, au moins c'est clair), vous paraîtra certainement un peu fouillis. Des noms d'animateurs sont balancés à tout va, le réalisateur semble croire que tout le monde est familier avec l'histoire de la société, on saute de problème en problème sans prévenir... Mais c'est représentatif de l'ambiance de l'époque : tout va vite, très vite.  Le film passe en un éclair, les quelques extraits restaurés sont un régal et on se retrouve embarqué avec ces animateurs qui suent sang et eaux pour Disney.


Ce documentaire ne sort que dans 6 salles en France et ne touchera qu'un public très intéressé, mais je tenais tout de même à en parler, pour souligner le fait que c'est un vrai bijou. Pour un petit aperçu :






Combien de cupcakes ?



Film diffusé à :

  • Paris, au MK2 Hautefeuille (à partir du 6.10)
  • Rouen, à l'Omnia (du 20.10 au 2.11)
  • Valence, à la Scène Nationale (du 20.10 au 2.11)
  • Grenoble, à la Nef (du 3.11 au 9.11)
  • Lille, au Majestic (du 10.11 au 16.11)

Bien le bonjour (enfin bonsoir maintenant) !

Ce matin, vers 10h, je me suis dit "Bon c'est décidé, je vais créer un blog, au moins comme ça je serais motivée pour faire des chroniques de lecture."
Cet après-midi, vers 15h, j'avais juste envie de balancer tout ce qui était à porté de main sur l'ordinateur vu que je n'arrivais à rien et que je commençais à être TRÈS frustrée.
Il est 18h15 et je suis à peu près satisfaite de ce que j'ai, ça m'aura donc pris toute la journée (heureusement que j'ai rien de plus important à faire me direz-vous...).

Enfin bref, tout va bien, The Graveyard Book (de Neil Gaiman, L'Étrange Vie de Nobody Owens en VF) et Red Dragon (de Thomas Harris) m'attendent dans la boîte aux lettres, j'entame le deuxième tome de La Brigade Chimérique,  et ce soir j'ai le privilège d'assister à la projection de Waking Sleeping Beauty en présence de Jean-François Camilleri (un documentaire que j'attends avec impatience depuis de nombreux mois).

D'avance, je m'excuse pour la maladresse de mes articles à venir, je ne me suis jamais essayée au compte-rendu de lecture ou à la chronique de film, mais bon, je ne veux pas mourir idiote !