Accros du Roc (Les Annales du Disque-Monde, tome 16)

Je retrouve (avec plaisir) Terry Pratchett et ses Annales du Disque-Monde après plus de 2 ans de pause. Quand on se retrouve à lire une série si longue, il y a forcément un moment où on a envie de changer un peu de style (en tout cas, moi j'avais eu du mal passé le 12ème tome...). J'avais commencé Accros du Roc il y a fort longtemps et j'avais abandonné au bout d'environ 150 pages. N'en ayant plus aucun souvenir, j'ai recommencé à zéro.

Dans ce 16ème tome on retrouve des personnages bien connus du lecteur assidu de Pratchett (La Mort, Planteur J'Me-Tranche-La-Gorge, l'archichancelier Ridculle et bien d'autres) et on en découvre des nouveaux.

L'histoire suit la création du Groupe de Roc, mené par Kresken Kelenn aka Buddy (Holly, traduction de son nom de famille) et une guitare mystérieuse et magique trouvée dans une boutique non moins mystérieuse et magique.

En parallèle, on rencontre pour la première fois Suzanne, la fille d'Ysabell et Mort (cf. Mortimer), qui, malgré son improbable capacité à être tellement discrète qu'on ne la voit pas, suit une scolarité à peu près normale dans un pensionnat de Quirm. Mais La Mort, prise d'une crise philosophique, disparaît soudainement (pour en fait s'engager dans la Légion Klatchienne) et Suzanne se retrouve obligée de la remplacer, assistée par La Mort aux Rats.

Et un soir où Suzanne est supposée "tuer" Kresken/Buddy, elle sera témoin d'un phénomène tout à fait bizarre : dans le sablier de la vie de Buddy, au moment où le dernier grain de l'avenir tombe dans ceux du passé, quelque chose d'autre continue à couler... Quelque chose de brillant et de rythmique... des grains de musique de rocs.

Le Disque-Monde, soutenu par quatre éléphant
eux-mêmes juchés sur la grande A'Tuin.

Comme d'habitude, les allusions et jeux de mots sont légion, Patrick Couton (le traducteur) a encore fait un travail tout à fait remarquable (c'est pas pour rien qu'il a obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire en 1998 !). C'est avec un plaisir non dissimulé qu'on voit les mages devenir des adolescents rebelles qui peignent leur chambre en noir, font clouter leurs robes "Né dans les runes" et se mettent à porter des pantalons.

Cependant il manque quelque chose à ce tome, l'accroche est difficile (pourtant j'étais plus qu'enthousiaste) et je ne me suis attachée à aucun des personnages (sauf peut-être, ironiquement, à La Mort). Les deux histoires parallèles s'entrecoupent bizarrement et je n'ai pas retrouvé la fluidité de la narration de Pratchett (je les lis généralement d'une traite tellement je suis à fond, mais là on était loin du compte).

Je n'en tiens cependant pas rigueur à l'auteur, les personnages des Annales sont tellement différents qu'il y a forcément des tomes qui vont moins me plaire, et je suis déjà prête à entamer le 17ème !


Combien de cupcakes ?

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