Swap in English - Réception du colis (et ceux des autres !)

Tout d'abord, je m'excuse pour mon absence des dernières semaines, et pour le retard qui en a découlé (j'ai en effet reçu mon colis il y a plus d'un mois !). J'espère que vous n'allez pas m'en tenir rigueur, et avec tout les livres que j'ai dévorés, je vous promets plein de chroniques pour cet été !

Alors, allons-y pour ce que vous attendez tous, le déballage du colis envoyé par Marie, expatriée en Louisiane :

J'ouvre le colis, et je suis tout de suite dans le thème ! Une petite carte
bien américaine m'attend et annonce la couleur "Treize petites enveloppes
de toutes les couleurs"... Bien évidemment je suis surexcitée !

Alors oui, vous avez bien deviné : il y a treize petites cartes, et donc
TREIZE PAQUETS ! Petite danse de la joie dans ma chambre, et comme
précisé dans la carte, j'ouvre les cadeaux en suivant les numéros des enveloppes.

Et voilà ce que ça donne après le déballage frénétique dont mes chats
ont été témoins : un monceau de livres et de cadeaux qui m'a fait super plaisir.
En effet, Marie s'est vraiment bien renseignée sur moi et chaque paquet
me correspondait parfaitement !

Pour la partie "Gourmandises" (que je mets en premier, bien sûr !) : un pot
de crème de marshmallow (je n'en ai pas mangé depuis des années et j'en ai
un très bon souvenir), un mix à muffins instantané et des petites caissettes
pour les faire cuire au four (pas encore testé mais ça ne saurait tarder),
3 paquets de Trident à la cannelle (mes chewings-gums PRÉFÉRÉS),
des Reese's Cups (chocolat et beurre de cacahuètes -miam-), des sachets
pour préparer du thé glacé à la framboise et des petites tortues (chocolat
caramel, noix de pécan, un vrai délice !).


Pour la partie "Lecture" du colis, Marie a fouillé dans ma wish-list
pour deux d'entre eux : The Five People You Meet in Heaven de Mitch Albom
et Before I Fall de Lauren Oliver. Le dernier ne faisait pas du tout partie de ma
wish-list mais il aurait dû parce que je suis une grande fan de PostSecret
depuis plusieurs années et ça m'a fait très plaisir d'avoir un livre "surprise" !


Et la dernière partie du colis , les "Surprises" !
Pour commencer, quatre petits marque-pages magnétiques du Magicien d'Oz,
mon film préféré, que je me suis empressée de mettre dans mes lectures.
Ils sont super pratiques et j'adore avoir un personnage dans chacun de mes livres
en cours. Ensuite, des petits stickers cupcakes (Marie est venu fouiner sur mon blog
et s'est rendu compte que j'aimais bien ça !). Le petit porte-clé fait partie
d'une collection "Gourmandises" et c'est un GROS coup de chance que je sois tombée
sur un cupcake, c'est un des plus rares ! Pour finir, un vernis Essie,
une de mes marques favorites, dans un bel orange scintillant,
parfait pour mes petits petons...

Comme vous pouvez le voir, Marie m'a vraiment énormément gâtée et j'ai été très touchée par les petites attentions dans le colis. Les petites cartes étaient toutes décorées d'autocollants dans le thème du swap, avec à chaque fois un petit mot concernant le choix des cadeaux, et ça m'a fait super plaisir de partager ça avec elle.

Vous pouvez aller jeter un oeil sur les blogs des copines pour voir ce qu'elles ont reçu, j'ai l'impression que tout le monde a été gâtée et je suis super contente du déroulement du swap !

La chaîne allait dans ce sens :

Avalon > Acsylé > Sofynet > Mooglausaurus > Dorothée > Aurélie. > Laetitiabruxelles > Nahe > melleaurel > mylittlediscoveries > Czar > Carole > Claka > EloDesigns > Anne-Marine > Marmotte > Platinegirl > Eileda > Elphaba > magda31 > lilaure > Sabruhu > Marie > Dae > Gaëlle > Ceinwin > Laurence > Pikachu > Céline4413 > Avalon.

Je mets le lien du blog de chacune si elle a déjà fait un article sur la réception du colis, le lien du post Livraddict pour celles qui n'ont pas de blog, et je mettrais tout ça à jour au fur et à mesure des réceptions et des publications.

Voilà un petit extrait de ce que l'on a pu trouver dans nos colis...






À quand le prochain swap ? Avec la réussite de celui-ci, je sens que je ne vais pas résister longtemps à la tentation d'un autre échange...





Le Trône de Fer - L'Intégrale : Tome 1

2011 est l'année de tout les succès pour Georges R.R. Martin, auteur de la saga fantasy mondialement acclamée depuis 15 ans.

La sortie du cinquième tome, attendu depuis bientôt 6 ans par les fans, est imminente, l'adaptation télévisée est diffusée sur HBO depuis la mi-avril et la réception est telle qu'une deuxième saison a été commandée à peine deux jours après la diffusion du pilote.

Ayant découvert la saga il y a plus de 7 ans, je me suis dit qu'il était plus que temps que je relise les 4 premiers tomes, premièrement pour pouvoir juger de l'adaptation à la télé, et deuxièmement pour me remettre en mémoire les (très nombreux) personnages et les évènements juste avant la sortie du cinquième tome.

Pour ceux qui compteraient lire Le Trône de Fer, je rappelle qu'en France il y a deux découpages différents : Pygmalion et J'ai Lu ont d'abord scindé les tomes originaux en plusieurs livres (il y en a pour l'instant 12), ont ensuite réalisé que l'ouvrage était quelque peu dénaturé par ce découpage arbitraire et J'ai Lu a édité une Intégrale poche de 4 tomes (pour l'instant) plus fidèle à l'original.

~

Résumer Le Trône de Fer est chose impossible quand on ne veut pas spoiler le lecteur éventuel... Cependant je peux m'aventurer à vous expliquer de quoi retourne ce premier tome...

Eddard Stark est seigneur de Winterfell, une contrée au Nord de Westeros, qui est un des Sept Royaumes dirigé par le roi Robert Baratheon. Eddard et Robert ont mené ensemble la révolution contre le Roi Fou Aerys Targaryen quinze ans plus tôt, et pendant que Baratheon jouait le jeu de la monarchie, Stark est retourné chez lui, dans le froid du Nord, pour fonder une famille et gérer son domaine.

Après de nombreuses années, Baratheon vient au Nord pour lui demander de remplacer la Main du Roi, mort dans des conditions mystérieuses, et le seigneur de Winterfell ne sait pas s'il peut refuser, surtout quand il se rend compte que son ami Robert est entouré de part et d'autres de Lannister, la famille de la reine, qui semblent toujours mijoter des coups douteux...

De l'autre côté de la Mer Étroite, Viserys et Daenerys, les derniers Targaryen qui peuvent prétendre au Trône de Fer, sont en fuite perpétuelle... Enfin... Plus pour très longtemps.
En effet, Viserys a décidé de marier sa jeune soeur de 13 ans à un seigneur Dothraki, du peuple des chevaux, en échange d'une armée de soldats montés qu'il espère pouvoir diriger jusqu'à Port-Réal, capitale de Westeros et siège de l'Usurpateur, l'auto-proclamé Roi Robert.

Pendant qu'à Port-Réal les intrigues de la cour se développent sous les yeux ébahis d'Eddard Stark et qu'à Winterfell le jeune Robb tente tant bien que mal d'asseoir son autorité en tant que lord, Jon Snow, le bâtard de la famille, rejoint la Garde de Nuit, qui veille sur un mur de glace érigé des centaines d'années auparavant pour protéger le royaume. Mais pour le protéger de quoi exactement ? Et pourquoi les éclaireurs envoyés de l'autre côté ne reviennent-ils plus vivants... ou pas tout à fait morts ?

~

Donner son avis sur une relecture, quand elle concerne une saga aussi imposante, est un peu difficile... Difficile parce que je sais où vont les personnages, ce qui va leur arriver, et donc je prête beaucoup plus d'attention à des détails infimes qui auraient pu me mettre sur la voie la première fois...

Mais que ce soit à la première, la deuxième ou la troisième lecture, Georges R.R. Martin reste un auteur fascinant. La richesse de son univers est telle qu'on peut prendre peur à la lecture des premières centaines de pages... Comment faire pour retenir tout ces noms, toutes ces maisons, toutes ces batailles, et surtout, l'Histoire de ces pays depuis plusieurs dizaines d'années ?

La clé, c'est de ne pas perdre courage et de s'autoriser à oublier si on n'arrive pas à tout retenir. Au fur et à mesure de la lecture, on apprend à connaître les personnages, et tout tombe en place, doucement mais sûrement.

La  force de cet ouvrage, c'est le soin apporté au développement d'un univers crédible, qui ressemble fortement à une Europe moyennâgeuse. On est loin de la Terre du Milieu et du Mordor de Tolkien, ici vous ne trouverez pas d'elfes ou d'orcs (par contre il y a bien un nain ! Mais sans barbe.).

Ne vous attendez pas non plus à suivre un jeune héros qui doit sauver le royaume et/ou une jolie princesse en combattant un vilain dragon et/ou un sorcier maléfique. Les héros du Trône de Fer sont multiples, humains, manipulateurs, naïfs, bornés, méfiants (à raison), menteurs, voleurs, tueurs, et surtout... mortels.


Aucun des personnages n'est inintéressant (par contre il y en a qu'on ne peut s'empêcher de détester, et pas forcément ceux auxquels vous pensez...), car ils ont tous des caractéristiques profondément humaines.
Personne n'est parfait, et ce n'est pas forcément ceux qui ont de bonnes intentions qui ont raison. Georges R.R. Martin n'hésite pas à blesser, emprisonner, ou même tuer ses personnages, et ils apprennent TOUS que dans la vie, il n'y a pas que des gentils et des méchants, qu'au final on ne sert que soi-même et que la mort est quelquefois une libération attendue avec impatience...

Cette foison de personnages que l'on peut trouver difficile à gérer au début permet au lecteur de comprendre chaque point de vue. En effet, l'auteur suit des personnages différents au cours du livre, et labelle chaque chapitre du nom de son héros. Quand des personnages racontent chacun leur tour leur point de vue du même jour, on se prend des fois à espérer qu'à un moment leurs regards se soient croisés, pour pouvoir donner une toute autre issue à certains évènements...

J'espère que vous aussi vous aurez l'envie de découvrir Arya, Dhrogo, Robert, Bran, Catelyn, Jorah et tout les autres, parce que quand on commence Le Trône de Fer, c'est plus de 7000 pages de plaisir en perspective (rassurez-vous, tout n'est pas encore publié, vous pouvez rattraper votre retard !). Ne passez pas à côté d'un tel chef-d'oeuvre parce que l'ampleur de la lecture est intimidante : une fois plongé dans les Sept Royaumes, les pages fileront à une vitesse incroyable !


Combien de cupcakes ?


et le Cupcake Coup de Coeur !

Gagnant - Au Sortir de l'Ombre

Et voilà, mon tout premier concours est terminé, et je me suis empressée de tirer le gagnant au sort !

Il y a eu pas moins de 80 participants qui ont (presque tous) bien répondu aux questions, et c'est random.org qui a décidé du gagnant à ma place ^^

Sans plus attendre, le nom du gagnant est...
(et c'est une gagnante ^^)



Félicitations, je t'ai envoyé un mail pour te demander tes coordonnées postales !

Quant à ceux qui n'ont pas eu de chance cette fois-ci, le lot de mon prochain concours est déjà prêt, et centré sur un tout autre thème, je ne devrais pas tarder à le mettre en ligne...

Concours "Au Sortir de l'Ombre"

En partenariat avec Les Editions du Riez je vous propose de gagner un exemplaire bien à vous d'Au Sortir de l'Ombre, de Syven que j'ai chroniqué il y a quelques jours ici.

Pour pouvoir participer il vous suffit de devenir membre de mon blog et de répondre ensuite aux questions posées dans ce formulaire concernant Syven et Les Editions du Riez (les réponses sont facilement trouvables sur leurs sites respectifs !).

Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 31 mai et j'annoncerais le nom de l'heureux(se) gagnant(e) le lendemain, pour bien commencer le mois de juin !




Bonne chance à toutes et à tous ! 






Coraline

Neil Gaiman est un de mes auteurs favoris. J'ai l'impression que, quoiqu'il fasse, j'adore. C'est avec lui que j'ai découvert le fantastique et je me précipite sur chacune de ses sorties.

Coraline était passé à travers les mailles du filet, certainement parce que c'est un livre généralement rangé chez les enfants/jeunes ados...

~

Coraline et sa famille viennent d'emménager dans un nouvel appartement, lui-même situé dans une vieille maison, et, en attendant la rentrée des classes, elle décide de jouer à l'exploratrice vu que ses parents sont trop occupés pour la distraire...

Après avoir découvert une porte murée dans son salon, Coraline ne peut s'empêcher de se demander ce que ce mur de briques cache... Et une nuit, elle va le découvrir à ses dépens... En effet, après un passage plus que bizarre dans lequel elle va devoir ramper, la petite fille se retrouve chez elle, mais dans un chez elle un peu différent...

Dans ce monde, les parents de Coraline sont parfaits, gentils, aimants et attentifs. Un peu trop attentifs peut-être. Et puis, pourquoi ont-ils des boutons à la place des yeux ? Que sont devenus ses vrais parents ? Que veut lui demander son "autre mère" ?

Avec l'aide d'un chat qui parle et de quelques âmes d'enfants perdus, Coraline va essayer de retrouver ses parents, mais il faut faire vite, avant qu'Elle ne perde patience...

~

À son habitude, Neil Gaiman nous embarque dans son univers bien à lui. On commence dans un monde plus ou moins normal mais rapidement on se retrouve de l'autre côté du miroir, là où d'autres choses sont possibles... mais peut-être dangereuses.

Les personnages extravagants de l'auteur sont tout simplement superbement drôles.

Les demoiselles Spink & Forcible sont à mourir de rire et le dresseur de souris est tout aussi inquiétant que drôle.
Les parents de Coraline sont un peu effacés, je n'ai pas eu le temps de m'attacher à leurs personnalités, donc leur disparition ne m'a pas vraiment attristée, mais elle a réussi à me captiver du début à la fin.

Enfin une héroïne qui est loin d'être parfaite ! Capricieuse, exigeante et en même temps adorable et drôle, Coraline est une enfant comme tant d'autres, mais avec juste ce petit truc en plus (son caractère de tête de mule ?) qui va l'aider dans sa quête improbable...

Une très bonne adaptation
d'Henry Selick est sortie en 2009 !

L'histoire, quant à elle, est un mélange parfaitement bien dosé : un peu d'aventure, pas mal de surnaturel et juste ce qu'il faut de terreur pour faire peur à des enfants de 10-11 ans sans leur donner de cauchemars.

Même si Coraline est une fille, dans le club de lecture que j'anime pour des 6èmes, les garçons ont adoré le roman.
Ils ont aimé la curiosité de Coraline, son côté un peu garçon manqué et sa forte tête, et ils ont tout simplement adoré les moments qui faisaient vraiment peur (ça m'a rappelé ma folie des Chair de Poule quand j'avais leur âge !).

De mon point de vue d'adulte, j'ai énormément apprécié cette lecture, rapide et bien rythmée, même si je me suis souvent rendu compte que la cible est un peu plus jeune que pour L'Étrange Vie de Nobody Owens. Certains passages sont un peu rapides à mon goût, j'aurais aimé un peu plus de développements, notamment sur les parents de Coraline, mais je pense que le format actuel est très bien trouvé pour les 10-13 ans avides de frissons et de bonnes lectures...

Encore une merveilleuse histoire de Neil Gaiman, qui ne m'a jamais déçue et me plonge à chaque fois dans des univers délirants !

Combien de cupcakes ?

Au Sortir de l'Ombre

Un livre, c'est avant tout un titre et une couverture. Pour certains seuls les mots comptent, mais un joli contenant me pousse toujours à m'intéresser au contenu...
Pour cet exemplaire, j'avoue que je ne l'ai pas payé de ma poche, vu que c'est en partenariat avec Livraddict et Les Editions du Riez que je l'ai reçu, mais j'étais sur le point de l'acheter ("Je le veux. Mais j'ai pas de sous. Mais je le veux. Mais j'ai une PAL énorme. Mais je le  veux....") quand on m'a annoncé que j'étais sélectionnée pour en faire une chronique (Ô joie, ô bonheur !).

~

La guilde d'Ae protège le monde des Gothans depuis des siècles. Chaque prêtresse, ou aethryne, prend en charge un monstre et l'empêche de massacrer des centaines de personnes quotidiennement en lui interdisant de dépasser le seuil de l'Ombre.

Quand un némésis, ex-traqueur de la guilde, s'infiltre dans le siège londonien en faisant des dégâts considérables, des questions commencent à se poser : Comment cet homme âgé a-t-il fait pour récupérer ses pouvoirs ? Que cherchent les némésis ? Qui, dans la guilde, se révélera un traître à la cause d'Ae ?

William, Heinrich et Christopher sont dépêchés chez Lady Eileen, froide aethryne, car elle serait en danger de mort. Devenus fuyards le groupe de traqueurs commence à ressentir l'influence malsaine du Gothan sur leur mental et leurs facultés, alors même que l'ampleur du combat à venir se dévoile peu à peu....

~

Syven embarque le lecteur dans un Londres victorien dépeint avec une multitude de détails et nous présente une multitude de personnages dont il va être difficile de retenir toutes les caractéristiques immédiatement.
Même si je me suis sentie un peu perdue par moments ("Ah mais lui c'est qui déjà ? C'est quoi son pouvoir ?"), il y au moins la satisfaction d'avoir évité les descriptions à rallonge que certains auteurs affectionnent et qui me donnent l'impression qu'on me prend pour une débile.

Robes de l'époque
victorienne
L'histoire ne commence pas à la première page, il y a un passé au récit, et c'est ce qui lui donne sa profondeur. On apprend au fur et à mesure des pages à connaître chaque personnage, et certains comportements irrationnels prennent soudainement tout leur sens après une petite introspection à la première personne.
Cependant les souvenirs évoqués et les discussions entre traqueurs n'ont pas suffi à m'attacher aux personnages. Le Gothan de Lady Eileen m'a fascinée, mais j'ai eu du mal trouver les traqueurs crédibles. Les trois hommes, malgré leurs défauts, coups de sangs et autres interrogations, sont un peu plats à mon goût.

Le contexte d'Au Sortir de l'Ombre est admirablement détaillé et laisse un goût de "reviens-y" (comme dirait ma mamie), une envie d'en apprendre plus sur cette guilde millénaire, ces monstres fascinants, ces prêtresses centenaires et ses rituels (presque) oubliés.
Je me suis plusieurs fois retrouvée à visualiser Au Sortir de l'Ombre comme un film : des images à la Sherlock Holmes et une ambiance réminiscente de La Brigade Chimérique (autre époque mais j'y ai pensé plusieurs fois durant ma lecture...).

Cette "mise en image" dans mon esprit est généralement bon signe, c'est que le roman est assez fourni pour me permettre de le transposer sur mon écran imaginaire, et c'est effectivement avec plaisir que j'ai savouré ce roman.
J'ai aussi plusieurs fois eu l'envie d'une préquelle qui m'en apprendrait plus sur la guilde en elle-même, la formation des novices et ces mystérieux archivistes... "Malheureusement" (notez les guillemets) Syven travaille actuellement à l'écriture d'une trilogie sans rapport avec ce premier livre... Dommage, mais je suis assez titillée pour savoir qu'à la sortie du premier tome, je ferais partie des lecteurs de la première heure !


Combien de cupcakes ?


Merci encore à Livraddict et aux Editions du Riez pour ce partenariat !

Swap in English - Préparation des colis



Petite mise à jour concernant le Swap in English que j'ai décidé d'organiser cette année !
Je suis super heureuse parce que je ne pensais pas que l'idée aurait autant de succès.

Quelques statistiques concernant ce swap : 29 participantes (oui parce qu'il n'y a que des filles !), 6 pays différents, 9 inscrites via le blog et 20 via Livraddict, 6 semaines pour préparer le colis et j'espère des dizaines de bonnes surprises à la réception !

Voilà la liste des participantes, avec le lien vers leur blog si elles en ont un :

Acsylé
Anne-Marine *
Aurélie.
Avalon
Carole *
Ceinwin
Céline4413
Claka
Czar
Dae
Dorothée *
Eileda
Elodesigns
Elphaba
Gaëlle *
Laetitiabruxelles
Laurence *

Marie-Hélène *
Marie-Laure *
Magda31
Marmotte
Melleaurel

My little discoveries
Ilse *
Nahe
Pikachu
Platinegirl
Sabruhu
Sofynet



La petite * correspond aux gens qui ne sont pas inscrits sur Livraddict ^^


Tout le monde a normalement reçu le questionnaire rempli par sa swappée hier soir (si ce n'est pas le cas laissez un commentaire !) et a maintenant 6 semaines pour préparer le colis ! Petit rappel du contenu :

  • 2 à 3 livres en anglais
  • des petites gourmandises d'une marque anglaise ou américaine
  • un petit cadeau qui rappelle le thème général (Lecture / Angleterre / Etats-Unis)
  • un marque-page fait-main ou acheté (personnellement je suis vraiment trop nulle en travaux manuels pour infliger quoi que ce soit fait de mes mains à quelqu'un)
  • un petit mot (mais bon, ça va de soi)
L'envoi des colis devra se faire entre le 20 et le 27 juin au plus tard.

Bon courage à toutes, de mon côté j'ai hâter d'aller étudier le questionnaire de ma swappée pour préparer son colis !




De l'Eau pour les Éléphants - Livre/Film


Le livre

Des fois on passe à côté de phénomènes littéraires sans vraiment comprendre pourquoi.

Jusqu'au jour où j'ai vu la bande-annonce du film De l'Eau pour les Éléphants, je n'avais jamais entendu parler du livre et je me demande bien pourquoi vu le succès qu'il a eu Outre-Atlantique.

Fascinée par le thème (les cirques des années 1930 et l'inratable "freak show" qui les accompagnaient), je n'ai fait ni une ni deux et je me suis jetée dessus.

~

Jacob Jankowski est un vieux monsieur de 90 ans (ou 93, il ne se rappelle plus très bien) qui vit dans une maison de retraite comme tant d'autres. Vétérinaire à la retraite, il est veuf et ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants lui rendent visite chacun leur tour le dimanche.

L'arrivée d'un nouveau pensionnaire qui clame à tort et à travers qu'il a été porteur d'eau pour les éléphants dans un cirque itinérant durant la Grande Dépression le renvoie à des souvenirs de jeunesse; à cette année où, perdant ses parents dans un tragique accident de voiture, Jacob a voulu laisser sa vie de côté et s'est fait engager par le cirque des Frères Benzini comme vétérinaire.

Passer d'une université de haut-vol à la vie d'un employé de cirque n'est pas la plus simple des choses, et Jacob va vite s'en rendre compte.

Ni artiste, ni employé pour les basses-oeuvres, Jacob ne trouve pas vraiment pas sa place, et son camarade de wagon, un clown nain, ne va pas l'aider à se sentir à l'aise, loin de là.
Pendant qu'il essaie tant bien que mal de trouver des amis, des gens sur qui compter, Jacob va se rendre compte que la vie de cirque est souvent synonyme de travail non-payé et de manigances cruelles pour qu'Oncle Al puisse se débarrasser sans bruit de ceux qui ne lui servent plus à rien ou qui font un peu trop de bruit.

Sans vraiment savoir pourquoi, Jacob va tomber sous le charme de Marlène, la femme du directeur de la ménagerie, gracieuse dompteuse de chevaux, mais également sous celui de Rosie, cette éléphante têtue et malicieuse qui ne semble comprendre personne mais laisse entrevoir une intelligence hors du commun...

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Le livre s'ouvre sur Jacob Jankowski, vieillard qui perd un peu la notion du temps, drogué par des docteurs pensant bien faire et malheureux au possible.
Jacob se souvient de sa jeunesse, et nous emmène avec lui à travers les décennies, nous faisant voyager jusqu'en 1931 pour nous raconter son histoire.

Ce vieil homme nostalgique est si touchant qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer dès les premières pages, et le retrouver 70 ans plus tôt est un vrai plaisir, qui prend toute sa puissance au fur et à mesure du développement du roman.
Sara Gruen est captivante, elle arrive à insuffler de la magie dans les pages de son livre, cette magie qu'on imagine présente dans les cirques du début du siècle, ceux avec des femmes à barbe, des éléphants acrobates et des siamois jongleurs.

Déjà conquise par le contexte historique de cette histoire d'amour (oui, c'est une histoire d'amour, mais c'est supportable, je vous rassure !), j'ai adoré cette narration "cassée" par les retours au présent de Jacob, qui nous donne dès le début de la lecture la fin de l'histoire, mais que l'on suit avec passion au fil des pages.

Les personnages sont humains, ils ont des défauts autant que des qualités et c'est ce qui leur donne toute cette authenticité indispensable au bon fonctionnement de l'histoire. Cette fluidité se retrouve encore plus dans la description des animaux, écrite avec une grâce et une délicatesse hors du commun. Comment ne pas aimer Bobo, le chimpanzé en mal d'amitié ou Rosie, l'éléphante qui endure au fil des semaines les cruautés infligées par Auguste ?

Le plaisir que j'ai pris à lire ce livre m'a poussée à me renseigner sur le milieu du cirque, sur les conditions de travail des artistes, des ouvriers, des animaux, j'ai passé des heures à lire des articles et regarder des photos sur les "freak shows", et j'ai appris des dizaines de choses sur le sujet. Ce livre m'a poussé à découvrir un milieu dont je n'avais que vaguement entendu parler, que demander de plus ?

Combien de cupcakes ?


et bien entendu, le Cupcake Coup de Coeur !





Le film



Après avoir autant aimé le livre, je ne pouvais pas rater le film, et j'étais donc dans les salles mercredi 4 mai, jour de la sortie de l'adaptation tant attendue (pour ma part en tout cas !).

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Je ne ferais pas de résumé vu que les modifications apportées à l'histoire sont vraiment minimes et certainement faites pour simplifier un peu et permettre aux scénaristes de raconter plusieurs mois en moins de 2h.

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La grosse différence est la disparition du personnage d'Oncle Al. En effet, August fusionne son personnage avec celui du directeur du cirque, ce qui n'est pas une mauvaise idée car je pense que les spectateurs n'ayant pas lu le livre auraient certainement trouvé le personnage du big boss un peu redondant.
On notera aussi la disparition du chimpanzé Bobo (c'est ce que j'ai le plus regretté, j'aurais adoré voir Pattinson avec un singe accroché à la jambe!), de l'animosité que ressent Kinko à l'écart de Jacob à son arrivée et de certaines facéties de Rosie.
Au final les ajustements sont mineurs, largement justifiables, et le scénario est étonnamment fidèle au roman.

Christoph Waltz est tout simplement génial dans son incarnation d'August, charmeur, violent et à la limite de la schizophrénie. Abonné aux rôles de psychopathe cruel, il excelle encore une fois dans la méchanceté et la cruauté.

Robert Pattinson est, lui, un peu figé, et a visiblement l'impression que fixer des gens pendant 5 min suffit à faire ressentir au spectateur les sentiments du personnage (ce n'est pas le cas, on a juste l'impression de voir un obsédé pas très discret et un peu flippant).

Reese Witherspoon est toujours aussi pétillante et son jeu surpasse de loin celui de sa co-star. Cependant même si les deux acteurs semblent correspondre au scénario, je n'ai pas vraiment été convaincue par leur association, principalement parce que Reese Witherspoon, du haut de ses 35 ans est définitivement une femme et que Robert Pattinson ressemble toujours à un adolescent...

Voir évoluer sur grand écran des animaux de cirque est un plaisir, surtout dans un contexte des années 30, et Rosie est majestueuse. Comme dans le roman, c'est un plaisir d'être touchée par un animal aussi massif qu'une éléphante. Elle est le personnage le plus drôle du film et joue merveilleusement bien son rôle.

En somme, c'est un film à voir, que ce soit avant ou après la lecture. Avant, vous aurez un avant-goût des merveilles qui vous attendent entre les pages, après, vous ne serez pas déçus par une adaptation fidèle et délicate.

ET SURTOUT : Même si vous n'aimez pas Robert Pattinson et que son air vide vous rebute, faites un petit effort pour ce film, ça vaut largement le coup !


Combien de cupcakes ?


Timeless

Alexandra Monir, auteur de Timeless, est avant tout une musicienne et une chanteuse, et sort son premier roman cette année, catégorie "Young Adult". Quoi de plus normal pour une jeune femme de 25 ans à qui tout semble réussir...
Intriguée par le fait de voir comment une musicienne écrivait (sur la musique justement), et captivée par la couverture du livre (même si je me demande à chaque fois si Nolwenn Leroy n'a pas émigré aux US pour faire la couverture) c'est avec grand plaisir que je l'ai entamé dans le cadre du DAC 2011, organisé par The Story Siren.

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Quand une tragédie s'abat sur le monde de Michelle Windsor, elle est obligée de déménager de l'autre côté du pays, à New-York, pour aller vivre chez des grands-parents fortunés et aristocratiques qu'elle n'a jamais rencontrés.

Dans leur vieil hôtel particulier de la 5ème Avenue, rempli de plus d'un siècle de secrets de famille, Michelle découvre un journal intime qui la projette brutalement en 1910.

C'est là, en plein milieu de l'Âge Doré, que Michelle croise le garçon aux yeux bleus qui a hanté ses rêves toute sa vie - un jeune homme qu'elle a toujours voulu réel tout en sachant très bien que c'était impossible.
Elle se retrouve rapidement en train de tomber amoureuse de lui, et s'embarque par la même occasion dans une histoire d'amour impossible à travers les siècles.

Michelle finit par mener une double vie, essayant tant bien que mal de concilier sa scolarité dans un lycée moderne et ses escapades dans le passé. Mais quand elle fait une horrible découverte, elle est projetée dans une course à travers l'Histoire pour sauver le garçon qu'elle aime - une quête qui déterminera leurs destinées à tout les deux.

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Bien sûr, cette histoire de romance et de voyage dans le temps n'est pas sans rappeler Le Temps N'est Rien, chroniqué en fin d'année dernière, dans un développement un peu moins complexe (on reste dans du Young Adult, il faut pas que ça soit trop prise de tête non plus...) mais avec une différence notable : ici l'époque à laquelle l'héroïne se retrouve est toujours très importante, et très bien décrite.

Malgré la barrière des années qui sépare nos deux amoureux, ça reste une histoire à l'eau de rose assez classique, même s'ils sont beaucoup moins horripilants que peuvent l'être certains héros (je pense tout particulièrement à Grace et Sam de Frisson, qui m'énervaient énormément).


Ce qui est très agréable dans Timeless, c'est la délicatesse avec laquelle Alexandra Monir décrit les personnages, les lieux, les époques, et surtout les musiques (normal pour une musicienne de formation me direz-vous !). C'est avec plaisir qu'on suit Michelle dans ses voyages dans le temps, justement parce qu'on sait qu'on va se retrouver dans le New-York glamour des années 20,30,40, une époque très peu utilisée dans les romans visant cette tranche d'âge.

J'écris cette chronique quelques jours après avoir fini le livre, et il faut bien avouer qu'un des défauts majeur du roman c'est qu'il n'y a pas vraiment de moment particulier qui m'a marquée. J'ai le souvenir d'une lecture agréable, légère et bien écrite mais je ne me suis jamais retrouvée happée par l'histoire. Je trouve que c'est une lecture parfaite pour l'été qui arrive, qui se lit et s'apprécie en quelques jours et qui laisse présager un second tome tout aussi agréable.

Chose assez rare pour être notée, des chansons écrites, jouées, chantées et enregistrées spécialement pour le livre sont disponibles sur le site d'Alexandra Monir, des chansons que l'on retrouve durant la lecture et qu'il est très agréable d'entendre mises en musique.

Ce livre n'est pas encore traduit en français mais ça ne saurait tarder vu le succès qu'il a eu Outre-Atlantique. En attendant, pour ceux qui lisent en anglais, c'est un niveau très abordable.


Combien de cupcakes ?





2/12 pour le Debut Author Challenge 2011 !

L'Ombre du Vent



J'ai tellement entendu parler de L'Ombre du Vent que j'ai refusé de le lire plusieurs fois. Ne cherchez pas de logique dans ce raisonnement, il n'y en a pas, c'est juste mon esprit de contradiction qui faisait des siennes !

Finalement, c'est la lecture du résumé de Marina, de Carlos Ruiz Zafon, qui m'a donné envie, et je me suis dit qu'il était peut-être temps que je teste L'Ombre du Vent, pour comprendre l'univers de l'auteur....

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Daniel est un petit garçon d'à peine dix ans quand son père, libraire et veuf, l'emmène dans un endroit mystérieux qui va changer le cours de sa vie.

C'est au Cimetière des Livres Oubliés que Daniel trouvera (ou se fera trouver par) L'Ombre du Vent, livre qu'il est supposé garder tout au long de sa vie pour l'empêcher de sombrer dans l'oubli.

Fasciné par ce roman, Daniel va essayer d'en apprendre plus sur son auteur, Julian Carax, et sur les livres qu'il a écrits...
Au cours de son enquête, Daniel va apprendre qu'un des personnages du roman achète et brûle l'ensemble des éditions des livres de Julian Carax, même si ce dernier est déjà disparu, mort dans un duel à Paris. Qui est cet homme mystérieux ? Quel mystère cache la jeunesse de Julian ? La vie de Daniel va changer à tout jamais, même s'il ne le sait pas encore...

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Carlos Ruiz Zafon nous embarque dès les premières pages dans un Barcelone fascinant et merveilleux et en quelques lignes, le lecteur est plongé dans une lecture addictive. J'ai honnêtement eu beaucoup de mal à lâcher le roman, et même quand je faisais totalement autre chose, mon esprit vagabondait aux côtés de Daniel, Clara, Fermin, Julian et Penelope...

J'ai été sincèrement impressionnée par la facilité avec laquelle l'auteur peut écrire des passages entiers d'une beauté incroyable et passer subitement à un ton comique tout aussi réussi.

J'avoue, j'ai pleuré en lisant L'Ombre du Vent, mais j'ai aussi pleuré de rire (attention, cette annonce est à prendre avec des pincettes vu que je suis également capable de pleurer en regardant une pub pour EDF).
Les personnages, surtout les secondaires, m'ont touchée, et je m'y suis attachée presque sans m'en rendre compte, ce qui donne au roman toute sa force.
En effet, Daniel est secondé par une flopée de personnes qui, on l'apprend au fil de la lecture, ont tous une histoire propre, tout aussi intéressante que celle du héros, si ce n'est plus. C'est aussi la perspective de ces dizaines d'histoires parallèles qui prouve la dextérité de l'auteur. Il ne se sent pas obligé de toutes les explorer et permet donc au lecteur d'imaginer le déroulement de certains évènements, ce qui engage encore plus dans la lecture.

En y repensant, j'ai vraiment l'impression d'avoir eu le privilège de lire un petit joyau de la littérature contemporaine, nostalgique, doux et violent à la fois. Ce n'est pas surprenant qu'un guide touristique soit sorti pour diriger les amoureux du livre dans la Barcelone de L'Ombre du Vent, j'ai moi-même eu plusieurs fois l'envie de préparer un petit week-end en Espagne durant ma lecture !

Je ne m'étalerais pas plus longtemps sur ce petit chef-d'oeuvre (désolée de décevoir ceux qui n'ont pas aimé, j'avais presque envie de faire partie de votre groupe pour me démarquer, mais là c'est raté !) , si jamais vous avez l'occasion de lire ce roman, n'hésitez pas, savourez-le et profitez de la plume de Carlos Ruiz Zafon, qui possède certainement le stylo magique de Victor Hugo dont on entend parler dans l'histoire.



Combien de cupcakes ?


et bien sûr, le Cupcake Coup de Coeur !


Vampire Academy, tome 2 : Morsure de Glace

Le problème avec les volumes de Vampire Academy, c'est qu'on prend presque plus de temps à écrire son billet qu'à lire le livre en lui-même ! Ça fait donc plus d'un mois que je dois poster ce billet, et je fais traîner, traîner... Mais comme je commence à avoir envie de lire le troisième, il faut bien que je poste mon avis sur le deuxième avant...

Attention, il est possible que ce billet contienne des spoilers concernant le premier tome, j'essaie toujours de ne pas dévoiler l'intrigue, mais je ne voudrais gâcher la lecture de personne, donc continuez à lire en connaissance de cause !

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On retrouve nos deux héroïnes, Rose et Lissa, chacune avec leurs problèmes bien particuliers et leurs histoires d'amour de lycéennes (presque) normales.
Rose essaie de passer outre ses sentiments pour Dimitri et Lissa profite de son nouveau petit ami, Christian, qui semble la combler et qui lui permet (avec l'aide de quelques médicaments) de ne pas sombrer dans la dépression.

Cependant, ce semblant de normalité ne va pas durer longtemps... En effet, Dimitri et Rose vont se retrouver sur la scène d'un massacre orchestré par des strigoïs, qui se sont visiblement associés avec des humains pour arriver à leur fin.
Dans un esprit de protection des élèves, le séjour au ski organisé tout les ans par l'Académie devient alors obligatoire pour tout le monde (et peu d'élèves vont s'en plaindre vu le luxe outrageux de l'hôtel).

Ce n'est pas pour ça que les problèmes vont s'arrêter et Rose va rapidement devoir porter secours à ses amis, partis à la chasse aux strigoïs sur un coup de tête.

Mais rien ne se passera comme prévu et Rose se rendra vite compte que les décisions prises sans réfléchir ont un prix, parfois très élevé...

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C'est avec grand plaisir que j'ai une fois de plus retrouvé une couverture totalement ridicule pour ce deuxième tome de Vampire Academy. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, nous ne sommes toujours pas en présence d'un roman Harlequin (malgré quelques similitudes troublantes sur certains passages un peu niaiseux...).

Avant toute chose, il faut que je le dise, Morsure de Glace m'a laissée sur ma faim. Après un premier tome étonnamment bon, j'ai eu l'impression que le deuxième n'était qu'un prologue à une histoire plus importante (ce qui est peut-être le cas, la suite me le dira).

Si on m'avait enregistrée pendant la lecture, vous auriez pu entendre tout un tas de "Pffff, ridicule", ou encore "Nunuche, nunuche, nunuche". Et pourtant, je ne l'ai pas lâché et je l'ai fini en deux jours top chrono.
Parce que oui, les passages niais sont encore plus présents que dans le premier tome (au secouuuuuurs !) et les tergiversations amoureuses de Rose sont quelque peu horripilantes, mais Richelle Mead sait exactement où s'arrêter. Elle ne dépasse jamais la ligne floue entre la romance un peu niaise et le pathétique pur et simple.

Malgré pas mal de rebondissements, l'arrivée de nouveaux personnages tous plus intéressants les uns que les autres et des retournements de situation à couper le souffle, j'ai tout de même fini ma lecture avec l'impression que ce tome ne faisait que mettre en place les bases d'une histoire beaucoup plus intéressante. Au final j'ai eu l'impression de lire la première partie d'un livre et de finir juste au moment où l'action allait commencer (plus connu sous le nom de "Comment forcer les lecteurs à acheter le tome suivant le jour de la sortie"...).

J'espère que l'attente que je m'impose entre les tomes vaut le coup et que le troisième tome atteindra les 5 cupcakes !


Combien de cupcakes ?

La Bibliothécaire

Gudule est une de ces auteurs qui a bercé mon enfance de ses mots. Et La Bibliothécaire fait partie de ces quelques livres que j'ai lus et relus plusieurs fois sans jamais me lasser. À chaque lecture je découvre un autre côté à l'histoire, je suis touchée par des moments sur lesquels j'avais glissé la fois précédente, et le plaisir est toujours intact.

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Toutes les nuits, Guillaume observe sa voisine d'en face, une vieille dame à l'air gentil, écrire pendant des heures. Et quand la vieille dame éteint sa lumière et va se coucher, une jeune fille brune sort en courant de l'immeuble et s'évanouit dans la nuit.

Un soir, prenant son courage à deux mains, Guillaume décide enfin de parler à cette fille à qui il pense toute la journée. Il fait la rencontre d'Ida, qui est à la recherche du grimoire qui permet de devenir écrivain, et Guillaume promet de l'aider coûte que coûte dans sa quête.

Mais tout ne se passe pas comme prévu et Guillaume se retrouve embarqué dans une aventure hors du commun dans la bibliothèque municipale...

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Je n'ai jamais été déçue à l'âge adulte par un livre que j'avais adoré étant enfant, et La Bibliothécaire n'échappe pas à cette règle.

Les personnages sont toujours aussi attachants, que ce soit Guillaume, handicapé de l'orthographe, Doudou, son meilleur ami qui ne fait que rapper, Idda, le fantasme raté, ou Ida, la jeune fille à la cape qui fait chavirer le coeur de Guillaume. Rien ne manque du côté des personnages, et l'histoire est tout aussi réussie.

La plume simple de Gudule nous emmène faire un tour dans les grands classiques de la littérature jeunesse, et l'exploit se situe là : même en sautant de livre en livre, de genre en genre, d'auteur en auteur, chaque moment est aussi touchant, déchirant, amusant que dans l'original. Gudule donne envie de se précipiter sur des classiques tels que Poil de Carotte, Les Misérables ou Le Petit Prince.

J'avais un peu peur que le livre ait mal vieilli (pas d'ordinateurs, pas de portables, pas d'internet) et que les enfants de maintenant ne soient pas emportés par l'histoire comme je l'ai été à l'époque.

Même s'il est clair que les filles sont plus réceptives au récit, le livre a fait l'unanimité dans le petit groupe de 11-12 ans à qui j'ai fait lire ce roman.
La facilité de lecture et la rapidité du développement les ont conquis, et étonnamment le moment qu'ils ont le moins apprécié c'est justement l'excursion dans les livres, celui que moi, en tant qu'adulte, j'ai préféré... C'est certainement pour ça que j'ai presque eu l'impression de lire un nouveau livre!

Le seul reproche que je puisse lui faire, c'est justement cette simplicité, qui laissera peut-être aux plus grands un arrière-goût de "pas assez abouti", mais pour la tranche d'âge visée, le dosage est juste parfait.

La Bibliothécaire est un classique indétrônable, qui encourage et récompense l'amour de la lecture chez les plus jeunes (ce qu'on ne fait jamais assez !). C'est aussi un délice rapide à lire pour les adultes qui ont besoin d'un peu de fantaisie dans leur vie.


Combien de cupcakes ?