Le Trop Grand Vide d'Alphonse Tabouret

Le jour où j'ai entendu parler d'Alphonse Tabouret, j'ai su que cette BD était faite pour moi. Le jour où je l'ai eue entre les mains, l'impression s'est confirmée. Et puis je l'ai mise de côté, je voulais la garder pour un jour où j'aurais le temps de la lire bien tranquille, toute seule, au chaud et sans interruptions. Un mois plus tard, c'est chose faite !

Alphonse est né comme ça, de rien, au milieu d'une clairière. Heureusement, il était pas tout seul, il y avait un grand monsieur avec lui. Mais comme le grand monsieur s'est énervé contre Alphonse, il est parti, et Alphonse s'est retrouvé tout seul. Au début c'était marrant, mais au bout d'un moment il a eu envie de parler, de partager... d'amitié quoi !
On suit donc Alphonse dans sa recherche du grand monsieur, les rencontres qu'il fait, les choses qu'il apprend, les trucs qu'il découvre...

La première chose à dire, c'est que pour moi, c'est un livre qui ne se lit pas, il se raconte. Dès les premières pages j'ai eu envie de lire à voix haute, d'avoir un enfant à côté de moi et de faire les différentes voix des personnages pour l'entendre s'émerveiller.

C'est très clairement une BD à double niveau de compréhension, qui apporte autant aux adultes qu'aux enfants, qui touche profondément, qui remue et qui fait réfléchir... Et oui, tout ça occasionné par un petit bonhomme avec des bras en trait qui se parle dans une flaque d'eau !


L'histoire est assez simple, l'Imaginaire y tient une sacrée place, mais ce n'est pas pour ça qu'on a l'impression d'être en présence d'une BD pour enfants, il n'y a pas de niaiserie mal placée, le vocabulaire n'est pas simplifié à outrance et on prend un grand plaisir à suivre les jeux de mots distillés ici et là par l'auteur...
La variété des planches est très rafraîchissante, ça change, ça surprend et surtout ça permet de ne pas lasser le lecteur avec une présentation linéaire.

Alphonse découvre la vie, et on la découvre avec lui, il est touchant de naïveté, mais on a jamais l'impression qu'il est bête, juste... que c'est un petit garçon tout neuf qui apprend à vivre (et il nous apprend un peu à vivre aussi par la même occasion !).

Le Trop Grand Vide d'Alphonse Tabouret est la première sortie d'une nouvelle collection chez Ankama Éditions, Étincelle (pour l'instant seulement 2 BD, mais ça va venir !) qui nous promet "des histoires emplies d’une douce et envoûtante magie" et "De jolis albums d’un nouveau genre, oscillant entre bande dessinée et roman graphique"... ça donne envie !




Un grand merci aux auteurs pour ce petit moment de bonheur, Sybilline, Jérôme d'Aviau et Capucine ont mis tout leur amour là-dedans, et ça se ressent à chaque page. Comme quoi la simplicité peut parfois être beaucoup plus belle que la complexité...

Si jamais ce petit garçon en noir et blanc est dans votre Pile à Lire, gardez-le pour un jour où vous êtes un peu triste, un peu démotivé, un peu malheureux : Alphonse vous mettra du baume au coeur et de la joie à l'intérieur !


Combien de cupcakes ?


et bien sûr, vous l'aviez deviné...
le Cupcake Coup de Coeur !

"Alphonse, je t'aime !"


The 2011 Debut Author Challenge !

J'essaie de me retenir sur les inscriptions aux challenges, mais celui-ci est incontournable pour quelqu'un comme moi, qui lit beaucoup en anglais et beaucoup de livres "Young Adult".

Le concept est très simple, il faut lire entre le 1er janvier et le 31 décembre 2011 au moins 12 romans catégorisés "Young Adult" écrits par des auteurs soit publiés pour la première fois, soit publiés pour la première fois dans cette catégorie.

Tout est très bien expliqué (en anglais forcément) sur le blog de The Story Siren, qui a le courage d'organiser ce challenge (plus de 600 participants cette année !).

Pour ma part je n'ai pas encore décidé quels livres je vais lire exactement, mais j'ai fait une présélection de ceux qui m'intéressent le plus (mais je ne pense malheureusement pas avoir le temps pour les 24... surtout que d'autres vont être annoncés en cours d'année !). Oui, je vois large, mais au moins j'en oublierais pas en cours de route !












 Pour celles et ceux qui seraient intéressés et qui sont membres sur Livraddict, y'a un topic ici, j'aimerais bien savoir quels blogueurs francophones font le challenge !

La Potion Magique de Georges Bouillon

On ne présente plus Roald Dahl et ses livres merveilleux, tous plus originaux les uns que les autres.
Ceux qui n'en ont jamais lu un doivent se précipiter sur Charlie et la Chocolaterie, Sacrées Sorcières ou Matilda, vous retomberez en enfance instantanément !

Georges est un petit garçon de 8 ans qui vit dans une ferme avec ses parents et sa grand-mère acariâtre. Un samedi matin, pendant que son père travaille aux champs, sa mère lui demande de s'occuper de sa grand-mère pendant qu'elle va faire les courses : à 11h il devra lui donner une cuillère à soupe de médicament.

Mais la grand-mère de Georges n'est pas vraiment quelqu'un de très agréable, et il en déduit vite que pour régler ce problème il suffit de lui mitonner un nouveau médicament qui la rendra plus gentille et plus dynamique... Il va donc parcourir la maison à la recherche d'ingrédients divers et variés à mettre dans sa casserole pour faire une potion magique unique en son genre !

Comme d'habitude on prend un plaisir fou à suivre les élucubrations de Roald Dahl (je me demande bien comment il était dans la vie de tout les jours...), et le style est encore une fois fluide et rigolo, agréable mais original.
Comme dans la majorité de ses livres, on a droit à quelques chansons bien trouvées (qu'est-ce que j'aimerais les avoir en musique) avec des rimes totalement farfelues.

La Potion Magique de Georges Bouillon a un peu fait office de madeleine de Proust chez moi, non pas parce que je l'avais déjà lu étant petite (même si c'est le cas), mais parce que "faire de la patouille" (comme on appelle ça quand on est petit) est une activité très répandue chez les 3-9 ans, et qui a toujours autant de succès à l'heure actuelle. Qui n'a jamais mélangé de la terre, de l'eau, des cailloux, et tout ce qui se trouvait à portée de main pour ensuite convaincre ses parents que c'était un gâteau délicieux ?

Ce que j'ai trouvé différent des autres oeuvres de Roald Dahl, c'est la distance entre Georges et sa famille, le peu de liens qu'ils semblent avoir les uns avec les autres, c'est assez perturbant... Bon d'accord, la grand-mère de Georges n'est pas vraiment une mamie gâteau, mais ses parents ne lui sont pas très attachés non plus et au final j'ai eu un peu l'impression que Georges était vraiment seul dans cette aventure (pas forcément dans le mauvais sens du terme, seul comme peut l'être un enfant de 8 ans qui s'invente son propre monde pendant qu'il joue).

Au final un joli goût de magie et de nostalgie pour un des Roald Dahl les plus rapides à lire ! (parfait pour les 8-10 ans qui n'aiment pas les histoires qui traînent en longueur).

Combien de cupcakes ?



Ce livre fait partie du Challenge Jeunesse, ce qui m'amène à 8/20.
(à moi la médaille en chocolat, wouhou !)


Les Loups de Mercy Falls, tome 1 : Frisson

Frisson a été LE livre qui m'a permis de réaliser que j'avais un gros défaut : je suis capable de vouloir (et de lire) un livre rien que parce que j'aime la couverture.
Oui. Rien que pour ça. Pour être honnête je ne suis même pas sûre d'avoir lu le résumé avant de l'avoir eu entre les mains.
Ça m'apprendra ! (mais faut dire que la couverture américaine est vraiment magnifique...).

Pour résumer rapidement, Grace vit dans une ville du Nord des États-Unis où il fait super froid en hiver, sa maison donne sur un bois dans lequel vit une meute de loups, elle a été presque tuée par cette même meute quand elle était petite et maintenant elle est fascinée par un des loups en particulier, et, chose étrange, ça a l'air d'être réciproque (attendez, faut que je reprenne ma respiration).

Quand elle se rend compte que "son" loup est en fait un humain (genre de loup-garou version thermomètre - l'explication arrive -) qui se transforme selon la température extérieure, elle est super contente Grace, parce que maintenant elle n'est plus zoophile, elle est juste une autre ado américaine amoureuse et niaise ! (Youpi ! Ou pas du tout.).
Mais tout n'est pas si rose, et on apprend vite que Sam (le garçon-loup donc), ne devrait plus rester un garçon très longtemps (Ooooh, quel dommaaaaage...).

Nous avons ici l'opposé du premier tome de Vampire Academy (qui, je le rappelle, avait brillamment contredit sa couverture méga-niaise avec une histoire mouvementée et intéressante) : une superbe couverture et une histoire qui n'en est pas une.

Oui. Parce que sur les 390 pages du bouquin, y'en a 250 qui donnent à peu près ça : Grace et Sam se regardent dans le blanc des yeux / Grace et Sam sont en voiture / Grace et Sam font la cuisine / Grace et Sam vont à la librairie (honnêtement, autant lire des Martine, c'est grossièrement le même concept, les illustrations en moins).
Heureusement, sur la fin, l'auteur se réveille (et le lecteur aussi par conséquent), et on a enfin droit à un peu d'action, un peu de stress et on se dit même "Tiens, j'vais peut-être lire le deuxième [parce que la couverture est jolie, et ça rendra bien sur mon étagère à côté du premier]".

Le style de l'auteur n'est pas désagréable, mais ça reste très passe-partout : pas beaucoup d'originalité (désolée, le truc du "Un chapitre, un protagoniste, un point de vue différent" est bien mieux maîtrisé par Georges R.R. Martin dans Le Trône de Fer, donc là ça m'a laissé une impression de fade) et une platitude qui m'a donné envie de dormir de nombreuses fois (je ne mens pas, je me suis couchée beaucoup plus tôt que d'habitude quand je lisais Frisson !).

Regardez comme ils vont bien ensemble...
J'peux pas laisser le premier tout seul, il va être triste !
Quant aux personnages... Mouais. Sam et Grace sont bien trop lisses, les autres ados du livre se ressemblent tous (les deux copines de Grace ne servent à rien et je les confondais sans arrêt), les parents de Grace tombent trop souvent dans les clichés des parents absents pour que ça soit crédible et le seul personnage que j'ai un tant soit peu apprécié c'est Beck, le père de substitution de Sam, qui a l'air d'être le seul à avoir de la personnalité...

En fait, ce qui m'a énervée dans ce livre, c'est qu'il n'est pas médiocre dans son ensemble, les 90 dernières pages sont vraiment pas mal, et je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir l'impression qu'un livre correct avait été découpé et délayé pour faire 3 tomes (et 3 fois plus de sous ?).
Je ne sais pas encore si je vais lire le second, j'aimerais bien trouver l'avis de quelqu'un qui n'avait pas vraiment aimé le premier et qui a fait l'effort de lire le deuxième, pour voir si le pourcentage de pages intéressantes est rédhibitoire ou non... À suivre donc.

Combien de cupcakes ?




Mamette, tome 1 : Anges et Pigeons

Pour varier les plaisirs, aujourd'hui c'est un billet sur une bande-dessinée. Je n'en fais pas souvent parce que le fait de passer plus de temps sur mon article qu'à lire la BD me décourage la plupart du temps, mais là, je ne pouvais pas y couper !
Mamette fait partie de ces catégories de BD que je ne lis plus : celles à planches indépendantes, sans fil rouge bien précis, un peu comme Boule & Bill ou Garfield. Avant d'être disponibles en albums, elles sont d'ailleurs publiées dans Tchô!, magazine bien connu des 8-12 ans.

C'est dans Anges et Pigeons que l'on rencontre Mamette pour la première fois. Cette petite grand-mère rondelette et courte sur pattes est un peu larguée par la modernité, mais a une vie bien remplie (par ses amies, le fils de l'aide à domicile, le club de seniors dont elle est la trésorière...). Elle aime aussi beaucoup les gâteaux et les sucreries, mais chut! faut pas le dire à son docteur, normalement elle n'y a pas le droit !

Ce n'est pas le genre de BD qui vous fera pleurer, même si elle parle d'une grand-mère un peu touchante qu'on aimerait bien connaître. Mais c'est dans la retenue que j'ai trouvé tout le charme de Mamette, dans les couleurs pas trop criardes et les dessins tout en rondeurs de Nob.

Autoportrait de Nob
(habitué des caddies à roulettes visiblement...)

C'est avant tout une BD humoristique, elle ne dégouline pas de sentimentalisme (c'est souvent le cas avec les trucs sur les personnes âgées), mais j'y ai trouvé mon compte de petites choses mignonnes et délicates qui m'ont donné envie de passer un coup de fil à ma Mamie à moi, pour prendre de ses nouvelles et m'assurer qu'elle ne s'essayait pas à "la peinture au déodorant" (comprendra qui lira !).

Ce que j'ai énormément apprécié c'est la lecture à double-niveau qu'on peut en avoir. Faites lire Mamette par des gamins de 11-12 ans et vous verrez que même s'ils ont eux aussi aimé, ce n'est pas forcément pour les mêmes raisons, et vous pourriez la redécouvrir sous un autre jour...

Combien de cupcakes ?

Et j'ai entendu dire que
le 2ème tome était encore mieux !

Le Guide du Toujours Jeune Père

Tout d'abord, je tiens à remercier (encore) BoB pour ce partenariat que j'ai fait un peu traîner (milles excuses, je l'avais oublié pendant les vacances !).

Bon alors, je ne suis pas un jeune père, je ne suis même pas un homme d'ailleurs, et je suis encore loin d'avoir des enfants, mais les livres humoristiques de ce genre sont généralement lisibles par tout le monde, et j'adore voir le comportement adolescent décrypté (et moqué) !

Pierre Antilogus et Jean-Louis Festjens nous livrent donc une quatrième collaboration après Le Guide du Jeune Père, Le Guide de Survie à l'usage des Parents et Le Guide du Jeune Couple (je n'en ai lu aucun, je précise).

Faire le résumé d'un ouvrage de ce genre étant quasiment impossible, je vais me contenter d'expliquer dans les grandes lignes de quoi ça parle.
Les auteurs appréhendent l'ado comme une bête sauvage (ce qu'il est souvent, je le reconnais) et nous livrent leurs conclusions sur les réactions qu'il faut et ne faut pas avoir, la façon dont il faut lui parler, les petits secrets pour le comprendre, et la réponse à des questions que les parents doivent se poser assez régulièrement (Comment lui faire ranger sa chambre ? Existe-t-il un site internet où l'on pourrait acheter le bac ? Comment la convaincre de ne pas sortir avec Kévin, le gothique sataniste ?).

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je n'ai pas aimé. Trop de métaphores, trop de clichés, trop de digressions, trop d'humour beauf, et bien trop de blagues déjà entendues/lues/vues un peu partout.
Pourtant ça aurait pu être génial, le concept et la quatrième de couverture m'avaient donné vraiment envie et les ados... et bien on va juste dire que la bêtise des ados n'est pas légendaire pour rien.
Je ne sais pas trop quoi dire sur ce livre, il m'a laissé un arrière-goût amer de vite-écrit-mal-renseigné (j' y retrouve plus les ados des années 90 que ceux de maintenant) et j'ai même fini les 60 dernières pages en diagonale tellement j'en avais marre... (bouh, pas bien !).



Le style ne m'a pas emballée, les chapitres, sous-chapitres, catégories et autres encarts encadrés m'ont donné l'impression que quasiment chaque paragraphe avait un titre, c'est un peu trop riche pour moi, et je me suis même retrouvée à me demander combien de pages on gagnerait sans toute cette mise en page (une bonne trentaine selon moi, ce qui fait quand même beaucoup).
J'ai particulièrement trouvé maladroits les encarts "Lionel Choupard, président de l'Association pour Amitié entre les Pères" et encore plus ceux des auteurs (ils écrivent déjà le livre, pas besoin de refaire des encarts dedans). J'estime également ne pas avoir besoin de lire 26 fois le nom des auteurs du livre DANS le livre, ça m'a vraiment chiffonnée (un peu trop narcissique pour moi).

Ce qui m'a le plus déçue, c'est que je n'ai pas ri une seule fois. Et pour un livre humoristique, c'est mauvais signe. En fin de compte, pour avoir ma dose d'humour sur les ados débiles, je continuerais à lire le blog de Princesse Soso, au moins là je m'esclaffe en lisant !


Combien de cupcakes ?



Merci (quand même) à BoB et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !





Confessions d'une Accro du Shopping

Bon, la chick-lit, c'est pas vraiment mon truc. Je m'en suis gavée pendant mon adolescence, et j'ai abandonné peu à peu quand j'ai trouvé des styles qui me passionnait plus, comme la fantasy ou l'horreur.
Cependant, j'ai entendu beaucoup de bien de Sophie Kinsella et je me suis dit que ça ferait un bon "entre-deux livres", un truc léger et marrant qui se lit vite. Donc je me procure le premier tome en VO, Confessions of a Shopaholic. Et j'ai bien fait.

Rebecca Bloomwood est journaliste financière. Elle conseille des placements, des produits bancaires, explique comment gérer son argent et... elle est à découvert. De beaucoup. Parce que bon, soyons honnêtes, si un pull en cachemire est à -50%, on ne dépense pas vraiment de l'argent, on en gagne. Bah oui, les 50% qui ont disparus du prix, on les garde dans sa poche. Ou alors on peut les utiliser pour acheter une jolie paire de chaussures qui irait bien avec le pull en cachemire... Chaussures gratuites donc ! Enfin presque...
Becky a un découvert autorisé de 2000£ qui est largement dépassé, 4 ou 5 cartes de crédits qu'elle ne va bientôt plus pouvoir utiliser faute de paiement régulier et... Oh mais quel jolie petite jupe en soldes dans la vitrine !

Suivre Becky et sa personnalité détonnante fut un vrai petit plaisir
 On se doute bien du déroulement de l'histoire, on sait dès le début avec qui elle va finir, on se doute bien qu'elle ne finira pas à la rue à cause de son addiction au shopping, mais c'est quand même une lecture très agréable, le genre de truc qui se lit au bord de la piscine avec un cocktail à portée de main.
Englouti en deux soirées, mon exemplaire n'a pas fait long feu, et je me suis précipitée sur les suivants (mais je vais essayer de me restreindre parce que y'en a que 6, pas 74).

Comme les comédies sentimentales, quand c'est fait par des anglais, c'est toujours beaucoup plus fin et drôle que quand c'est fait par les américains, et c'est ces petites touches d'humour et d'honnêteté qui m'ont le plus accrochée.
Les personnages sont tous plus ou moins crédibles (à part Tarquin peut-être, ça m'a paru un peu gros tout ça) et j'ai adoré suivre le train de pensée de Becky. Elle passe du coq à l'âne sans arrêt et ne peut s'empêcher de s'imaginer des solutions totalement romanesques à tout ses problèmes.

Très très bonne surprise que ce roman donc, que je m'imaginais sympa mais un peu fade et qui au final m'a tiré pas mal d'éclats de rire sonores. S'il vous est déjà arrivé d'acheter un truc sans en avoir les moyens, de vous imaginer en détail ce que vous feriez si la cagnotte de l'EuroMillions était à vous (alors que vous ne jouez même pas) ou si tout simplement vous aimez, vous aussi, faire du shopping, Confessions d'une accro du shopping est fait pour vous !

Combien de cupcakes ?