La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un Monde à l'Autre

J'entends parler de Pierre Bottero en termes élogieux depuis plusieurs mois, et le baby-challenge Jeunesse auquel je me suis inscrite a donc été l'occasion de tester. Je vais essayer de faire un article assez court étant donné qu'il y a déjà pas mal d'avis sur ce premier tome... (voyez ici par exemple).

Pour l'histoire, voici un résumé rapide : Camille, sur le point d'être renversée par un camion, se retrouve subitement dans une réalité parallèle face à un monstre qui tente de la tuer. De retour (tout aussi subitement) dans notre monde, elle s'empresse de prévenir Salim, son meilleur ami, de ce qui lui est arrivé.
Camille et Salim retournent rapidement en Gwendalavir et y apprennent que le vrai prénom de la jeune fille est Ewilan et qu'elle est Dessinatrice, c'est-à-dire qu'elle rend réel ce qu'elle dépeint dans son esprit. S'ensuit tout un tas de mésaventures (on s'en doutait un peu !).

Première chose que je trouve importante : ce livre est fait pour être lu en classe ! (c'est d'ailleurs pour ça que j'en ai commandé 10 exemplaires dans le cadre du Club Lecture que j'anime dans le collège où je travaille). En effet, la construction est parfaite pour des collégiens : le livre est bien rythmé, les chapitres sont courts et le duo Camille/Salim permet aux filles comme aux garçons de s'identifier aux héros.
Les enfants y trouveront leur compte, les adultes peut-être un peu moins, mais c'est tout de même très agréable à lire. L'histoire est originale, poétique (voyager dans l'Imagination, être Dessinateur...) et pleine de rebondissements (auxquels on s'attend un peu quand on est un habitué de la littérature jeunesse, mais ça n'enlève rien au charme du récit).

J'ai énormément apprécié les descriptions très visuelles (des personnages comme des paysages) qui permettent d'être réellement immergé dans le récit... Par contre, je n'ai vraiment pas réussi à aimer Camille comme je peux aimer Harry dans la série de J.K. Rowling ou Lyra dans A la Croisée des Mondes. J'ai été régulièrement irritée par son caractère ou ses réactions et j'ai de très loin préféré la vision des choses de Salim, qui me semblait également beaucoup plus crédible comme personnage.
Je me demande si le fait de lire trop de critiques élogieuses n'a pas faussé mon jugement. J'aurais peut-être jugé le livre meilleur si je l'avais découvert par moi-même...

En somme j'ai bien aimé, je lirais certainement la suite car le style de Pierre Bottero est plus qu'agréable, mais j'espère cependant que cela s'améliore au fur et à mesure qu'on avance dans les tomes et les trilogies.

Combien de cupcakes ?



Ce livre fait partie du Challenge Jeunesse, ce qui m'amène à 7/20.

Au Bonheur des Ogres

Et voilà, nous sommes le 27 décembre et j'ai déjà fini un des livres reçu à Noël... La malédiction des vacances c'est que les livres durent beaucoup moins longtemps ! (enfin je vais pas me plaindre, je sais que beaucoup d'entre vous sont déjà retournés au travail...).

Les livres de Daniel Pennac, je les connais depuis un bout de temps, ma mère les lisait quand j'étais encore à l'école primaire. Vu que toute la première partie d'Au bonheur des ogres avait une très forte impression de déjà-vu, j'avais certainement essayé de commencer la saga Malaussène il y a quelques années, mais Pennac ayant une écriture particulière, je n'avais jamais fini.

Ce premier tome campe les personnages qu'on retrouvera dans les 6 tomes de cette saga hors du commun. Benjamin Malaussène est le premier-né d'une fratrie nombreuse dont il s'occupe comme un père étant donné que sa mère n'est jamais là.

Ben travaille au "Magasin" (qui n'est pas sans rappeler la Samaritaine) où il occupe une fonction très originale : il est Bouc-Émissaire. Quand un client a une réclamation, il est appelé dans le bureau de son patron, se prend un savon, s'excuse, pleure, présente sa démission, et finit généralement par avoir ce qu'il veut : le client retire sa plainte et s'en va sans rien demander.

Quand le premier attentat à la bombe a lieu, Malaussène est là. Pour le deuxième aussi. Et le troisième.

Alors forcément, il se retrouve embarqué dans une enquête d'un genre nouveau, pendant laquelle il essaiera tant bien que mal de ne pas devenir le suspect parfait (quoi de mieux qu'un Bouc-Émissaire de métier pour porter le chapeau ?), de gérer sa soeur Clara qui photographie ce qui lui fait peur, Le Petit qui rêve d'ogres Noël qui deviennent réalité, Jérémy, apprenti terroriste, Thérèse, voyante à ses heures, Julius, son chien épileptique, et tant d'autres qui sont la vie de Benjamin.

Oui, il a l'air un peu méchant M. Pennac, c'est certainement
ce qui lui reste de ses années d'enseignant...
Pour être honnête, j'ai eu un peu de mal à accrocher au style de Pennac pendant la première partie du roman.

En effet, il y a énormément de dialogues intérieurs qui partent dans tout les sens, des grandes considérations un peu gavantes, et un nombre de personnages assez impressionnant qu'il faut prendre le temps de retenir.
Cependant, une fois que l'intrigue est lancée, je me suis retrouvée à vouloir le finir d'un trait (c'est ce que j'ai fait d'ailleurs, pelotonnée sous ma couette jusqu'à 4h du matin) pour comprendre le pourquoi du comment.

Je pense que je vais pas tarder à lire les tomes suivants, j'ai hâte de suivre le développement de tout les personnages, voir comment grandissent les petits, ce que va devenir Benjamin, etc...
On s'attache très vite à la famille Malaussène, ils ont tellement de personnalité que c'est dur de se dire qu'ils ne sont pas réels !

J'ai parfois trouvé le récit un peu décousu, ça part de tout les côtés, on ne sait plus où donner de la tête, mais c'est ce qui fait le charme de l'histoire : elle ressemble à ses personnages.

Un livre en dents-de-scie donc, mais qui est plein de personnalités, de défauts qui font son humanité, rafraîchissant parce que surprenant.
L'auteur ne mâche pas ses mots et ça change des romans contemporains classiques.

Combien de cupcakes ?

Swap Noël 2010 - Déballage !

Grande fan des surprises, cadeaux et autres déballages, il ne m'a pas fallu longtemps pour m'inscrire à mon premier swap ! Séverine a lancé il y a 2 mois le Swap Noël, auquel je me suis empressée de m'inscrire.


Le colis devait contenir :
  • 2 ou 3 livres
  • 1 petit cadeau
  • des gourmandises
  • un marque-page
  • une carte de Noël
J'ai donc reçu le colis venant de chez Lia et j'ai envoyé le mien à Platinegirl.

Bon alors, comme je n'ai pas résisté à la tentation et que je l'ai ouvert le 24 avant de partir pour le réveillon, je n'avais pas encore mes cadeaux, et comme j'avais demandé un appareil photo au Père Noël... J'ai pris les premières avec mon téléphone, donc la qualité est pas géniale, désolée.

Le Colissimo était magnifique, donc je l'ai mis
tel quel sous le sapin !
L'émerveillement à l'ouverture : "Aaaaah, une carte de Glinda !"
(vous comprendrez plus tard)

Il y avait un petit mot explicatif sur chaque
cadeau, c'était vraiment adorable.
Une fois le paquet déballé (après de nombreux "Wouaaah !"
"Génial" et autres "Trop bieeeeen !")


Et voilà les photos plus détaillées que j'ai prises avec mon nouvel appareil photo :

Chocolat  en poudre Cadbury, sablés au chocolat McVitie's
que j'ai déjà entamés (ça se voit !) et une plaquette
de Lindt qui a l'air plus que prometteuse.
Son of a Witch (la suite de Wicked) - Gregory Maguire
Shiver - Maggie Stiefvater
Au bonheur des ogres - Daniel Pennac
Pour la petite histoire Shiver et Au bonheur des ogres étaient dans ma wish-list, mais pas Son of a Witch et j'ai été abasourdie que Lia se soit renseignée à ce point sur mes goûts, parce que c'est vraiment un livre
que j'ai hâte de lire !

Alors ça, c'est génial, la BO du Magicien d'Oz qui est mon film
préféré tout genres confondus, une tasse de Londres et une
mignonne petite bougie avec un père Noël !
La fameuse carte Glinda (c'est pas vraiment elle, mais le fait que Lia
se soit donné la peine de trouver une carte qui rappelle le Magicien
d'Oz, ça m'a vraiment touchée), un marque-page avec un chat et un
superbe marque-mage en cuir qui vient du Jane Austen Center !

Au final j'ai été plus que gâtée par ce premier swap, c'est une expérience que j'ai hâte de renouveler, je suis déjà en train de chercher un nouveau swap qui m'intéresse !
Lia, merci encore pour toutes ces petites attentions, tu m'as fait super plaisir et j'espère que ton colis t'a apporté autant de bonheur !


Pour ceux que ça intéresse, voici les billets des autres participantes : Séverine, Adora, Platinegirl, Fée des lunes, Tristhenya, Fleurdusoleil, Jana, Lia, Eileda, Plumeline, Céline031, Magda31, Aidoku, Albertine, Sabaha.



Fahrenheit 451

Le livre de Ray Bradbury aurait pu s'intituler, après traduction, 232,7 °Celsius. C'est en effet la valeur communiquée à l'auteur par une caserne de pompiers quand il se renseignait sur la température à laquelle un livre prend feu. 

Fahrenheit 451 nous raconte le "réveil" de Gus Montag, pompier de son état et résidant dans une grande ville américaine. Gus est pompier mais il n'éteint pas les feux, au contraire, il les déclenche, à l'aide de serpents de pétrole. En effet dans cette contre-utopie, se balader seul peut vous faire arrêter, les livres sont bannis et quiconque en possédant s'expose à la prison et à la mise à feu de sa maison.

Mildred, la femme de Gus, passe son temps devant les murs-écrans de son salon, à discuter avec des personnages télévisés, ou avec les "coquillages" dans les oreilles, qui lui disent quoi penser, à quel moment et qui l'empêchent surtout de (trop) réfléchir.
Mais Clarisse, la voisine qui regarde la lune, pense pour le plaisir et qui est une habituée des conversations ("Mais de quoi parlez-vous donc ?!") va tout chambouler dans la vie de Gus. Que disent les livres ? Pourquoi les brûler ? Et comment le capitaine Beatty peut-il en citer autant sans être lui-même en infraction ?

Cela fait plusieurs années que j'avais envie de lire ce livre, mais n'étant pas vraiment adepte de la science-fiction, je ne m'étais jamais vraiment penchée sur le résumé et je repoussais toujours à plus tard... Une fois la motivation trouvée et le livre commencé, j'ai vite réalisé qu'il y avait énormément de similitudes avec une des mes oeuvres favorites : 1984 de Georges Orwell. Fahrenheit 451 est cependant beaucoup plus court et se lit très rapidement.

L'écriture est très fluide et agréable, bien que bourrée de métaphores tarabiscotées et c'est un vrai plaisir que d'avoir une traduction "mise à jour" (selon la préface la première était un peu hésitante étant donné que beaucoup des références utilisées étaient intraduisibles).
J'ai tout simplement été emportée par Montag et sa prise de conscience, par ce récit très court et concis qui s'étale sur à peine quelques jours et nous fait prendre la mesure de la chance que nous avons de vivre dans un pays où on peut lire à peu près tout ce qu'on veut quand on veut.

Je vous ai trouvé une photo de Bradbury
jeune parce que vieux, il fout les pétoches !
Même si le livre est sorti en 1953, il aurait tout aussi bien pu sortir en 1983 ou en 2013 tellement il est actuel et intemporel à la fois. Bien sûr il n'y est pas question de téléphone portable ou d'internet, mais ce n'est réellement pas choquant (et dans une dystopie, comme dans une utopie, le lecteur accepte automatiquement que les développements de la société l'ont menée dans une direction différente de la nôtre) et on peut tout à fait imaginer un monde qui fonctionnerait comme celui de Montag, Faber et Mildred. Le plus frappant est certainement l'omniprésence des murs-écrans dans la vie des personnages, à peine moins imposants que dans nos salons actuels...

Vous l'aurez deviné, j'ai vraiment adoré Fahrenheit, et ce fut un plaisir que de savourer une telle oeuvre ! Même pour ceux qui ne sont pas adeptes de la science-fiction, je pense qu'avec 1984 et Le Meilleur des Mondes c'est un des rares livres qu'il ne sera pas difficile de finir.

Combien de cupcakes ?


Et en plus... Le CCC !!!
(Cupcake Coup de Coeur)





Les Fils de Ramsès

Meyer et Kerdellant sont deux journalistes (L'Express, Géo) qu'on a déjà pu lire en collaboration dans La Porte Dérobée il y a quelques années. Ils reviennent cette année avec un thriller mi-ésotérique mi-historique sur fond d'Egypte Ancienne.

On y retrouve Hosni, médecin humanitaire amoureux des caméras, sa femme Rania, galeriste cultivée et passionnée par l’histoire de son pays, Raphaël, leur fils de 14 ans, bien calé en hiéroglyphes et adepte de Second Life, et Emmanuelle, ex-femme d'affaires qui travaille avec Hosni sur une campagne de vaccination en Afrique.

Le scénario de base est original, tout en étant simple : Raphaël joue à un jeu mystérieux sur Second Life dans lequel il doit découper une momie et la déposer au pied de l'obélisque de la Concorde, et quelques heures après le jeu devient réalité et Hosni et Emmanuelle sont témoins du dépôt du corps.
A partir de là on suit les trois personnages principaux (Hosni, Emmanuelle et Raphaël) les uns après les autres dans leurs chapitres respectifs et on a donc droit à leur point de vue et à leur vision du déroulement de l’histoire.

J'ai eu beaucoup de mal à décider ce que j'ai pensé de ce livre. D'un côté j’ai apprécié les rebondissements, les petits "cours" sur l’Egypte, les pharaons, l'histoire des obélisques, mais de l'autre j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, à me sentir concernée par leurs histoires, et je suis ressortie de ma lecture avec une impression de lenteur assez énervante (je sais, c'est paradoxal de dire qu'il y a des rebondissements ET que c'est lent, mais c'est vraiment comme ça que je l'ai ressenti…).

Attention, ne vous y trompez-pas, c'est un bon livre, qui fera un solide cadeau de Noël pour les amateurs de thrillers, mais ce qui manque, c'est justement ce petit "truc" qui donne son nom au genre : le thrill (frisson, en anglais), qui vous coupe l'envie de poser le livre et vous force à lire jusqu'à épuisement.
Cependant les bases sont solides, les personnages ont une vraie histoire, une personnalité et manquent juste un peu d’humanité selon moi (l'adultère y serait presque banalisé, sans qu'on s'y arrête ou que les personnages y repensent à deux fois).

Les auteurs ont fait un effort certain pour situer leur roman à la fin des années 2000 (nombreuses références à l'iPhone, aux JO, à des sites internet assez récents, etc…) même si des fois c’est un peu hors-sujet : de temps en temps ça m'a fait repenser au placement de produits qu’on peut voir dans de nombreux films américains.

Pour résumer, bien qu'on ressente trop l'écriture en duo selon moi, Meyer & Kerdellant réussissent à capter l'attention de leurs lecteurs grâce à leur connaissance approfondie de l'Egypte. C'est un plaisir d'apprendre au fur et à mesure de la lecture des petites anecdotes sur la vie des pharaons et les coutumes ancestrales de ce pays plein d'Histoire. J'aurais apprécié des personnages plus attachants, peut-être un peu moins privilégiés et un dénouement final amené plus subtilement.


Combien de cupcakes ?



Merci aux éditions JC Lattès et à BoB pour ce partenariat !

L'Arc-en-Ciel de la Gravité

Avant toute chose, j'aimerais m'excuser pour cette loooooongue pause dans la publication de mes articles.

  1. J'ai eu moins facilement accès à Internet pendant quelques semaines.
  2. La préparation de Noël (que je fais toujours en novembre pour éviter les ruptures de stock et autres magasins bondés) m'a bien occupée.
  3. L'Arc-en-ciel de la Gravité. (Je sais, ce n'est pas une phrase, mais vous allez comprendre...)


Etant donné que je n'ai rien compris au livre (j'ai pas tout lu, je me suis arrêtée à la moitié à peu près), je suis incapable de vous faire un résumé... Ce qui m'a marquée c'est les banana breakfast, certainement parce c'est le tout début du livre et que je n'avais pas encore réalisé que tout le livre allait être incompréhensible. Donc j'ai farfouillé par-ci par-là sur Internet pour trouver un autre résumé que celui de la quatrième de couverture et j'ai trouvé un article très représentatif sur la Désencyclopédie. Et il y a dans cet article le meilleur résumé que j'aie trouvé à ce jour :

Ça parle de Tyrone Slothrop, un américain à Londres pendant le Blitz, à la fin de la seconde guerre mondiale. Ensuite, Slothrop part pour Nice après avoir appris la mort de Tantivy dans le Times (mais n'est-ce pas un coup monté?) et la rencontre avec Waxwing, mais doit se barrer lorsque la police militaire débarque là où il dormait et puis va à Zurich en prenant le train et il rencontre un argentin et Squalidozzi qui volent un U-Boat, et puis arrive dans la Zone, où Slothrop prend le nom de Ian Scuffling et apprend que Oberst Enzian est le chef du Schwarzkommando qui construit la fusée 00000 et qui est composé de membre d'une tribu Herero africaine déportée qui a un lien avec Blicero, tandis que Geli Tripping, la Sorcière, et Tchitcherine, qui recherche, avec Qulan, la Lumière Kirghize, et qui fait le lien entre le Schwarzgerät et la fusée 00000 et l'Imipolex G et ... ah ! Aaahhh ! Mon cerveau ! Mon cerveau fond ! Aaahaahaaaaaarrg !


En fait j'ai été trompée par le National Book Award qui a été accordé à Thomas Pynchon pour ce livre, et surtout par le fait qu'il ait été considéré pour le prix Pulitzer (à mon avis parce que personne n'osait avouer qu'il n'avait rien compris).


Pendant les 100 premières pages (qui se lisent très vite, je vous l'accorde), j'ai pas arrêté de me dire "Bon, quand est-ce que l'auteur passe à un style compréhensible ? Là ? Ah non... Là alors ? Non plus...". Si vous ressentez ça en lisant un livre, ça a un nom : le postmodernisme.
Personnellement je n'y vois rien de moderne, encore moins de postmoderne, mais j'ai trouvé un nom que je trouve plus approprié à ce style : la diarrhée littéraire (c'est dégoûtant je sais, mais c'est un hommage à ce passage du livre dans lequel... Non, je ne vais pas vous imposer ça !).
Sérieusement, si vous avez déjà rencontré quelqu'un atteint de logorrhée (plus communément appelée diarrhée verbale), il vous suffit d'imaginer la même chose, mais retranscrit dans un pavé de 1200 pages, et voilà ! Vous êtes en possession d'un livre postmoderne.


Ce qui est dommage c'est que le thème abordé est intéressant, les personnages et le scénario fantasques auraient pu être marrants, et Pynchon (qui doit être super-méga-ultra cultivé) ne se gêne pas pour fourrer ici et là des tonnes de notions de physique, mathématiques ou d'histoire un peu partout, ce que j'apprécie généralement, même quand je ne comprends pas tout... Mais là... Déjà que je n'ai rien compris à cause du style, si en plus on y rajoute des trucs d'un niveau scientifique bien au-delà de mes capacités...


Je sais bien que mon avis va vous sembler un peu brutal, mais ce livre m'a vraiment retournée. J'ai du faire des pauses de plusieurs jours toutes les 100-150 pages, et pendant ces pauses je n'étais attirée par aucun autre livre... Heureusement, ce ne fût que temporaire, une fois que je me suis décidée à abandonner pour de bon, et après une semaine de pause sans lire, tout est rentré dans l'ordre. Mais vous imaginez bien que ce n'est pas quelque chose d'anodin quand un livre vous coupe toute envie de lire !




Combien de cupcakes ?



(un demi pour le sujet...)




Merci à Livraddict et aux Editions Points pour ce partenariat, même s'il n'a pas fini comme je l'imaginais...