L'Arc-en-Ciel de la Gravité

Avant toute chose, j'aimerais m'excuser pour cette loooooongue pause dans la publication de mes articles.

  1. J'ai eu moins facilement accès à Internet pendant quelques semaines.
  2. La préparation de Noël (que je fais toujours en novembre pour éviter les ruptures de stock et autres magasins bondés) m'a bien occupée.
  3. L'Arc-en-ciel de la Gravité. (Je sais, ce n'est pas une phrase, mais vous allez comprendre...)


Etant donné que je n'ai rien compris au livre (j'ai pas tout lu, je me suis arrêtée à la moitié à peu près), je suis incapable de vous faire un résumé... Ce qui m'a marquée c'est les banana breakfast, certainement parce c'est le tout début du livre et que je n'avais pas encore réalisé que tout le livre allait être incompréhensible. Donc j'ai farfouillé par-ci par-là sur Internet pour trouver un autre résumé que celui de la quatrième de couverture et j'ai trouvé un article très représentatif sur la Désencyclopédie. Et il y a dans cet article le meilleur résumé que j'aie trouvé à ce jour :

Ça parle de Tyrone Slothrop, un américain à Londres pendant le Blitz, à la fin de la seconde guerre mondiale. Ensuite, Slothrop part pour Nice après avoir appris la mort de Tantivy dans le Times (mais n'est-ce pas un coup monté?) et la rencontre avec Waxwing, mais doit se barrer lorsque la police militaire débarque là où il dormait et puis va à Zurich en prenant le train et il rencontre un argentin et Squalidozzi qui volent un U-Boat, et puis arrive dans la Zone, où Slothrop prend le nom de Ian Scuffling et apprend que Oberst Enzian est le chef du Schwarzkommando qui construit la fusée 00000 et qui est composé de membre d'une tribu Herero africaine déportée qui a un lien avec Blicero, tandis que Geli Tripping, la Sorcière, et Tchitcherine, qui recherche, avec Qulan, la Lumière Kirghize, et qui fait le lien entre le Schwarzgerät et la fusée 00000 et l'Imipolex G et ... ah ! Aaahhh ! Mon cerveau ! Mon cerveau fond ! Aaahaahaaaaaarrg !


En fait j'ai été trompée par le National Book Award qui a été accordé à Thomas Pynchon pour ce livre, et surtout par le fait qu'il ait été considéré pour le prix Pulitzer (à mon avis parce que personne n'osait avouer qu'il n'avait rien compris).


Pendant les 100 premières pages (qui se lisent très vite, je vous l'accorde), j'ai pas arrêté de me dire "Bon, quand est-ce que l'auteur passe à un style compréhensible ? Là ? Ah non... Là alors ? Non plus...". Si vous ressentez ça en lisant un livre, ça a un nom : le postmodernisme.
Personnellement je n'y vois rien de moderne, encore moins de postmoderne, mais j'ai trouvé un nom que je trouve plus approprié à ce style : la diarrhée littéraire (c'est dégoûtant je sais, mais c'est un hommage à ce passage du livre dans lequel... Non, je ne vais pas vous imposer ça !).
Sérieusement, si vous avez déjà rencontré quelqu'un atteint de logorrhée (plus communément appelée diarrhée verbale), il vous suffit d'imaginer la même chose, mais retranscrit dans un pavé de 1200 pages, et voilà ! Vous êtes en possession d'un livre postmoderne.


Ce qui est dommage c'est que le thème abordé est intéressant, les personnages et le scénario fantasques auraient pu être marrants, et Pynchon (qui doit être super-méga-ultra cultivé) ne se gêne pas pour fourrer ici et là des tonnes de notions de physique, mathématiques ou d'histoire un peu partout, ce que j'apprécie généralement, même quand je ne comprends pas tout... Mais là... Déjà que je n'ai rien compris à cause du style, si en plus on y rajoute des trucs d'un niveau scientifique bien au-delà de mes capacités...


Je sais bien que mon avis va vous sembler un peu brutal, mais ce livre m'a vraiment retournée. J'ai du faire des pauses de plusieurs jours toutes les 100-150 pages, et pendant ces pauses je n'étais attirée par aucun autre livre... Heureusement, ce ne fût que temporaire, une fois que je me suis décidée à abandonner pour de bon, et après une semaine de pause sans lire, tout est rentré dans l'ordre. Mais vous imaginez bien que ce n'est pas quelque chose d'anodin quand un livre vous coupe toute envie de lire !




Combien de cupcakes ?



(un demi pour le sujet...)




Merci à Livraddict et aux Editions Points pour ce partenariat, même s'il n'a pas fini comme je l'imaginais...


 

4 commentaires:

bambi_slaughter a dit…

J'aime beaucoup le terme de diarhée littéraire ^^
Apparement, ce livre n'a pas vraiment été apprecié ...

Lonewolf a dit…

A force de lire les avis, vous me donnez franchement envie de le lire...

Oui, je dois être un peu maso, mais ce qui se présente comme un beau nanar littéraire, je peux pas passer à côté ^^

Dae a dit…

Lonewolf > Si tu es prêt à payer les frais de port, c'est avec plaisir que je te le fais parvenir ^^

Anonyme a dit…

ca fait pitie de lire des "critiques" de ce niveau :-(

Enregistrer un commentaire