La Bibliothécaire

Gudule est une de ces auteurs qui a bercé mon enfance de ses mots. Et La Bibliothécaire fait partie de ces quelques livres que j'ai lus et relus plusieurs fois sans jamais me lasser. À chaque lecture je découvre un autre côté à l'histoire, je suis touchée par des moments sur lesquels j'avais glissé la fois précédente, et le plaisir est toujours intact.

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Toutes les nuits, Guillaume observe sa voisine d'en face, une vieille dame à l'air gentil, écrire pendant des heures. Et quand la vieille dame éteint sa lumière et va se coucher, une jeune fille brune sort en courant de l'immeuble et s'évanouit dans la nuit.

Un soir, prenant son courage à deux mains, Guillaume décide enfin de parler à cette fille à qui il pense toute la journée. Il fait la rencontre d'Ida, qui est à la recherche du grimoire qui permet de devenir écrivain, et Guillaume promet de l'aider coûte que coûte dans sa quête.

Mais tout ne se passe pas comme prévu et Guillaume se retrouve embarqué dans une aventure hors du commun dans la bibliothèque municipale...

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Je n'ai jamais été déçue à l'âge adulte par un livre que j'avais adoré étant enfant, et La Bibliothécaire n'échappe pas à cette règle.

Les personnages sont toujours aussi attachants, que ce soit Guillaume, handicapé de l'orthographe, Doudou, son meilleur ami qui ne fait que rapper, Idda, le fantasme raté, ou Ida, la jeune fille à la cape qui fait chavirer le coeur de Guillaume. Rien ne manque du côté des personnages, et l'histoire est tout aussi réussie.

La plume simple de Gudule nous emmène faire un tour dans les grands classiques de la littérature jeunesse, et l'exploit se situe là : même en sautant de livre en livre, de genre en genre, d'auteur en auteur, chaque moment est aussi touchant, déchirant, amusant que dans l'original. Gudule donne envie de se précipiter sur des classiques tels que Poil de Carotte, Les Misérables ou Le Petit Prince.

J'avais un peu peur que le livre ait mal vieilli (pas d'ordinateurs, pas de portables, pas d'internet) et que les enfants de maintenant ne soient pas emportés par l'histoire comme je l'ai été à l'époque.

Même s'il est clair que les filles sont plus réceptives au récit, le livre a fait l'unanimité dans le petit groupe de 11-12 ans à qui j'ai fait lire ce roman.
La facilité de lecture et la rapidité du développement les ont conquis, et étonnamment le moment qu'ils ont le moins apprécié c'est justement l'excursion dans les livres, celui que moi, en tant qu'adulte, j'ai préféré... C'est certainement pour ça que j'ai presque eu l'impression de lire un nouveau livre!

Le seul reproche que je puisse lui faire, c'est justement cette simplicité, qui laissera peut-être aux plus grands un arrière-goût de "pas assez abouti", mais pour la tranche d'âge visée, le dosage est juste parfait.

La Bibliothécaire est un classique indétrônable, qui encourage et récompense l'amour de la lecture chez les plus jeunes (ce qu'on ne fait jamais assez !). C'est aussi un délice rapide à lire pour les adultes qui ont besoin d'un peu de fantaisie dans leur vie.


Combien de cupcakes ?


The Hunger Games, tome 1

On continue dans la dystopie, avec un livre que je lis en retard par rapport à tout le monde : The Hunger Games. Quand on entend trop de choses biens sur un livre, on a envie de le garder pour un moment spécial, un moment où on sera en mesure de l'apprécier à sa juste valeur... Et au final il traîne sur une étagère pendant plusieurs mois !
Et je peux dire que je regrette de l'avoir laissé traîné, j'aurais dû me précipiter dessus immédiatement !

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Katniss vit dans le District 12 (attention, à ne pas confondre avec District 9 le film, ici il n'y a pas de crevettes géantes) dans un monde futur. En effet, les États-Unis n'existent plus et ce qu'il en reste s'appelle Panem et est divisé en douze districts gouvernés par le Capitole.

Suite à une rébellion qui a failli mal finir, le Capitole a décidé d'asseoir son pouvoir en forçant les habitants de Panem a participer aux Hunger Games, un jeu télévisé dont un seul participant peut sortir vivant. Une fille et un garçon de chaque district sont tirés au sort chaque année pour s’entre-tuer sous l'oeil vicieux des caméras.

Cette année, Katniss se porte volontaire pour prendre la place de sa petite soeur tirée au sort. Elle se rendra dans l'arène avec Peeta, son homologue masculin, et vingt-deux autres participants tout aussi désespérés qu'elle (et prêts à tout pour survivre).

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Dès les premières pages, j'ai été fascinée par la société imaginée par Suzanne Collins, par les ramifications d'un système qui vit dans la peur de la révolte des "petites gens" et qui a donc instauré les Hunger Games (les Jeux de la Faim) comme moyen de pression sur une population déjà affamée et affaiblie.


L'auteure va droit au but, ne perd pas de temps et c'est ce qui donne au livre ce rythme incroyable, cette sensation de course vers la catastrophe, comme un train qui déraille qu'on ne peut s'empêcher de regarder. Même si le concept pourrait rappeler Battle Royale à quelques-uns d'entre nous, The Hunger Games est plus centré sur la lutte de Katniss pour rester vivante plutôt que sur les combats en eux-mêmes.

En y repensant, je réalise qu'il n'y a pas un seul personnage qui soit bâclé, que ce soit dans le District 12 (Gale, la mère de Katniss, Prim, le boulanger...), au Capitole (Cinna, Haymitch, Effie, la jeune domestique Avox...) ou même dans l'arène (Rue, Cato, Peeta...), ils ont tous leur importance, et surtout on ressent rapidement que leur présence est faite pour être approfondie (pour la plupart) dans les tomes suivants.

Pour un roman de la catégorie "Young Adult"', The Hunger Games fait pas mal l'impasse sur les histoires d'amour à l'eau de rose (même si Katniss y pense de temps à autre) et ça fait franchement du bien. L'histoire, pour une fois, ne tourne pas autour d'un couple maudit, d'une jeune fille amoureuse de son prof ou d'un geek qui vénère la fille la plus populaire du lycée, on se concentre sur Katniss et sa lutte pour survivre au sein de l'Arène.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré, et j'attends avec impatience l'arrivée du deuxième tome dans ma boîte aux lettres !
J'ai aussi hâte de voir qui va jouer Katniss dans l'adaptation au cinéma, j'aurais une préférence pour Jodelle Ferland, Hailee Steinfled ou Kaya Scodelario, et vous, des envies particulières ?


Combien de cupcakes ?


et le Cupcake Coup de Coeur !


Le Cercle Littéraire des Amateurs d'Épluchures de Patates


Quel titre mes aïeux ! Un livre qui ne se prend pas au sérieux à ce point-là ne peut être que drôle, non ? C'est en tout cas ce que je me suis dit, même si la couverture un peu "à l'eau de rose" (mais très jolie) m'a fait douter quelques secondes...

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Juliet est le personnage central de ce roman épistolaire, celle dont les lettres nous accompagneront du début à la fin du récit. Nous sommes en janvier 1946, Londres se remet difficilement de la guerre et cette jeune auteure cherche un sujet pour son prochain article.

Une lettre venant de l'île de Guernesey va la lancer à la découverte d'une société littéraire très particulière, drôle, touchante et excentrique.
Au fur et à mesure des échanges de lettres entre Juliet, son éditeur, sa meilleure amie, son courtisan et les membres du Cercle Littéraire des Amateurs d'Épluchures de Patates, une réelle amitié se créée avec ces gens qu'elle n'a jamais rencontrés mais qui la touchent au plus profond de son être.

Et si ces quelques personnes et leur expérience de l'Occupation pouvaient être le sujet de son article ? D'un livre ?

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Je ne lis que très rarement des romans épistolaires, le dernier en date ayant été Les Liaisons Dangereuses (que j'ai adoré, mais ça fait bien quelques années...), je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre venant de ce livre.

J'ai d'abord eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, on prend la vie de Juliet au vol et ça peut être un poil déstabilisant. Après la venue de la première lettre de Guernesey, j'ai dû me remémorer les différents personnages à chaque fois qu'un nouveau était mentionné, sinon j'aurais été totalement perdue.
Mais j'ai bien fait de ne pas perdre patience.

Une fois que tout le monde (ou presque) a été présenté, on se retrouve à suivre les récits des uns et des autres avec une avidité telle qu'il m'a été dur de poser le livre pour aller dormir : "Bon, juste une lettre de plus. Oh, celle-là elle était courte, encore une !".

Ça faisait longtemps qu'un livre si court ne m'avait pas fait rire et pleurer autant de fois (même si j'ai plus ri que pleuré, je vous rassure). Loin des récits austères sur l'Occupation Allemande, on vit ici, via les témoignages de quelques habitants de Guernesey, une Occupation où les soldats allemands ne sont pas forcément des monstres, et où des connaissances et voisins sont capables du pire pour un paquet de cigarettes ou une livre de farine...
Mais au milieu de tout ça, l'humour et le rire subsistent, et le plaisir de voir la vie fleurir au milieu du chiendent de la guerre est incommensurable.

Pour les quelques personnes qui comprennent l'anglais, j'ai relevé quelques citations géniales (désolée pour les autres, je ne l'ai pas lu en français, mais si quelqu'un les connait en français, n'hésitez pas, je mettrais le billet à jour!):

• "I can't think of anything lonelier than spending the rest of my life with someone I can't talk to, or worse, someone I can't be silent with."
• "That's what I love about reading : one tiny thing will interest you in a book, and that tiny thing will lead you on to another book, and another bit there will lead you on to a third book. It's geometrically progressive - all with no end in sight, and for no other reason than sheer enjoyment."
• "Yes she did - slapped her right across the face. It was lovely."


Au moment où j'ai refermé le livre, je me suis dit que c'était vraiment bien. Et plus j'y repense, plus je me dis que ce n'était pas seulement bien, c'était tout juste génial. Il n'y a pas un seul personnage qui ne soit pas attachant, pas une seule minute où je n'ai pas cru à la sincérité de l'auteur, pas une seule page où je n'ai pas pris de plaisir...
Le mot que j'utiliserais pour décrire ce livre est tout trouvé : charmant.

Combien de cupcakes ?


et bien sûr, le Cupcake Coup de Coeur !



Swap In English

Je n'ai pas pu résister plus longtemps, j'avais envie d'un swap de livres en anglais depuis quelques semaines, et vu que personne ne le faisait, j'ai décidé de me lancer !


  • Si vous êtes un grand lecteur en VO, aucun problème, on pré-supposera que vous êtes capable de lire tout les livres de votre wish-list en anglais.
  • Si vous êtes un lecteur intermédiaire il suffira de préciser quel style de livre vous préférez lire en anglais, et le nombre de pages avec lequel vous vous sentez à l'aise.
  • Si vous n'avez jamais lu en anglais, on essaiera de vous faire découvrir la lecture en VO avec des romans simples à lire et qui ne devraient pas trop vous décourager.
Le colis devra contenir:
  • 2 à 3 livres en anglais
  • des petites gourmandises d'une marque anglaise ou américaine
  • un petit cadeau qui rappelle le thème général (Lecture / Angleterre / Etats-Unis)
  • un marque-page fait-main ou acheté (personnellement je suis vraiment trop nulle en travaux manuels pour infliger quoi que ce soit fait de mes mains à quelqu'un)
  • un petit mot (mais bon, ça va de soi)

Inscriptions ouvertes jusqu'au 15 avril, envoi des questionnaires le 16, date limite de remplissage des questionnaires le 26 avril, annonce des swappés/swappeurs le 8 mai, envoi des colis entre le 20 et le 27 juin.

Vous pouvez vous inscrire par commentaire (dans ce cas n'oubliez pas de laisser votre mail) ou sur Livraddict, ici.

Swap Lecture, Thé et Chocolat - Déballage !


Juste avant la fin de l'année 2010 et encore euphorique du déballage de mon premier swap, je me suis inscrite au swap Lecture, Thé et Chocolat : les drogues du Livraddictien ? organisé par Marmotte.

Le concept est toujours le même, on échange un colis avec quelqu'un (et dans ce cas précis, comme c'était un swap en chaîne, j'ai envoyé un colis à Plumeline et j'en ai reçu un de la part de Yahrou).

Le colis devait contenir :

  • un ou deux livres
  • du thé ou quelque chose en rapport avec le thé
  • du chocolat
  • une petite surprise si on en avait envie
J'arrête de vous faire languir et voilà donc les photos du colis qui m'est arrivé ce matin !

À l'ouverture, une mignonne petite carte
(qui va me servir de marque-page) et du joli papier doré !
Tout les paquets (il a fallu que je me retienne pour pas
les ouvrir immédiatement !) et le marque-page fait main
trop mignon avec plein de trucs de thé dessus !
Vue d'ensemble une fois tout les cadeaux déballés
(environ 30 secondes plus tard donc, j'étais super impatiente !)
Les deux livres :
- Le Mec de la Tombe d'à Côté (qui était dans ma wish-list)
- Running Man (une super surprise, j'adore lire Stephen King en anglais !)
Alors là, y'a eu des petits cris de joie !
- Un thé vert chocolat, noix de coco, amandes
(très délicat, je viens d'y goûter)
- Un thé noir à la rose rouge
- Des fleurs de thé au jasmin, à faire éclore dans une tasse transparente
(ça tombe bien, j'en ai une, je vais tester cet après-midi !)
- Une petite boîte de chocolats (j'en ai déjà mangé 5, ils sont délicieux)
- Le marque-pages avec toutes les petites "étiquettes" de thé, trop mignon
- Une petite tasse japonaise en émail, que j'ai utilisé non pas pour boire du thé
mais pour y poser ma boule à thé une fois qu'il est infusé,
ça m'évite d'en mettre partout !

Au final Yahrou, je te remercie du fond du coeur, parce qu'encore une fois le colis tombe pile-poil dans mes goûts et mes envies !
Une de mes résolutions cette année c'est de boire au moins 2 tasses de thé vert par jour, et je commençais à fatiguer de mon thé vert à la menthe, celui au chocolat et à la noix de coco c'est une super découverte ! Les chocolats sont délicieux et j'ai hâte de commencer les livres. J'ai vraiment pris plaisir à déballer tout ce que tu m'avais préparé !

Encore une super expérience ! Merci à Marmotte pour avoir organisé tout ça !

Les Lieux Infidèles

Même si j'apprécie un bon policier ou un bon thriller, ce n'est pas le genre vers lequel je me précipite quand je rentre dans une librairie (on me retrouvera plutôt à baver devant des sagas de fantasy qui comptent des dizaines de tomes, comme si ma Pile à Lire avait besoin de ça !).

Ça fait cependant pas mal de temps que j'entends parler de Tana French et ce partenariat organisé par BoB avec les éditions Calmann-Lévy était l'occasion rêvée de lire un livre qui m'intéressait (il était dans ma liste à lire depuis sa sortie en anglais) mais qui se retrouvait perpétuellement mis de côté par des achats correspondants plus à mes goûts (la nouvelle édition du Trône de Fer par exemple, alors que j'en ai déjà deux *oops*).

Mais sortir de sa zone de confort a quelquefois du bon, comme a pu me le prouver ce roman.

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Frank Mackey, l'anti-héros quadragénaire (homme blessé, fier, rude mais honorable, pas vraiment original dans le genre, mais toujours attachant) de notre roman, est originaire des Liberties, un quartier mal famé de Dublin et a coupé tout contact avec sa famille depuis décembre 1983.

À l'époque, fou amoureux de Rosie Daly, il prévoit de quitter un père alcoolique et une mère castratrice pour partir à l'aventure en Angleterre avec l'amour de sa vie.
Mais Rosie ne le rejoindra jamais et tout ce qu'il retrouvera d'elle est un mot de sa main dans lequel elle explique qu'elle a préféré partir seule (déjà là, on sent qu'il y a un truc louche, mais bon, on va faire semblant de rien voir...).

Plus de 20 ans après, sa soeur Jackie l'appelle pour lui annoncer qu'on a retrouvé la valise de Rosie cachée dans la cheminée d'une maison abandonnée des Liberties, cette même maison où elle avait rendez-vous avec Frank ce soir de décembre...

Utilisant ses relations de flic infiltré et bataillant contre une famille étouffante, Frank va chercher à savoir où est Rosie, si elle est encore vivante ou si quelqu'un de la rue a voulu l'empêcher de rejoindre Londres...

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J'ai plusieurs fois entendu parler des Lieux Infidèles comme d'un thriller. Attention, c'est loin d'être le cas !
C'est, selon moi, un drame policier, qui tient en haleine à cause de la tension psychologique qu'on ressent désagréablement, comme si cette famille horrible était la nôtre.

Le livre se lit facilement, mais rien ne démarque la plume de Tana French de celle de nombreux autres auteurs, si ce n'est le sujet choisi (et dans ce cas précis, ça suffit amplement à toucher le lecteur).

Si comme moi vous êtes super malin (à force de jouer à Professeur Layton, mon QI a doublé), vous comprendrez rapidement ce qui est arrivé à Rosie, et plus les indices vous confortent dans votre trouvaille (la Nintendo DS sert donc effectivement à quelque chose, youpi !), plus l'anticipation se fait intense.

"L'anticipation de quoi ?" me demanderez-vous. Pour tout dire c'est assez dur à expliquer...
Ce qui m'a le plus travaillée concernant ce livre, c'est les relations malsaines entre les différents membres de la famille Mackey, avec les voisins de la rue, les parents de Rosie, les anciennes copines de Frank, etc...
Il y a un relent acide derrière chaque sourire, un gain personnel derrière chaque bonne (ou mauvaise) action, et on a un petit pincement au coeur à chaque fois qu'on voit Frank se laisser entraîner dans ce cercle vicieux qui l'isole des gens qu'il aime.

L'histoire se développe comme une fleur venimeuse, lentement mais sûrement, en contaminant tout et tout le monde. Le rythme n'est pas vraiment soutenu, on ne suit pas le héros dans des courses poursuites haletantes, mais au contraire, on plonge avec lui dans les eaux troubles des Liberties, et c'est... enrichissant.

Je ne m'aventurerais pas plus sur la description de l'histoire, ce n'est pas le plus important selon moi. Les sentiments de Frank à l'égard de sa famille sont tellement ambivalents et cependant tellement bien décrits que c'est ce que j'ai trouvé le plus prenant de toute ma lecture...
Une très bonne surprise en ce début d'année, je conseille fortement !


Morceaux choisis :

  • "Les Liberties tirent leur nom, vieux de plusieurs centaines d'années, de leur indépendance et des règles qu'elles se sont forgées. Dans ma rue, ces règles étaient simples : fauché ou non, quand tu vas au pub, tu payes ta tournée; si ton pote est pris dans une bagarre, tu le tires de là à la première goutte de sang pour que personne ne perde la face; tu ne touches pas au trafic de la came; que tu sois anarchiste ou punk, tu vas à la messe le dimanche; et quoi qu'il arrive, tu ne mouchardes personne." (p.27)
  • "Nous, les infiltrés, nous considérons les membres de la Criminelle comme des enfants de choeur. Nous nous battons à mains nues, dans le caniveau; et quand la loi nous gêne, nous l'envoyons bouler." (p.194)
  • "C'était mon père. Quand j'étais môme, avant qu'il se révèle un enfoiré de première, je le prenais pour un dieu. Il savait tout sur tout, il aurait pu démolir le Yéti d'une main en soulevant un piano à queue de l'autre, un sourire de lui illuminait ma journée entière." (p.358)



Combien de cupcakes ?




Merci à BoB et aux éditions Calmann-Lévy pour ce partenariat !